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Nouvelle initiative sur l’intégration du capital naturel dans le financement du développement en Afrique. Elle sera lancée, jeudi 09 septembre 2021, par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), la Plateforme des connaissances sur la croissance verte (GGKP) et plusieurs autres partenaires.
Dans le but d’intégrer les approches du capital naturel dans le financement du développement en Afrique, la Banque africaine de développement a mis en place l’initiative « Programme sur le capital naturel pour le financement du développement de l’Afrique (Natural Capital for African Development Finance, NC4-ADF).
« La prise en compte du capital naturel dans le financement du développement est essentielle pour la reprise post-Covid-19 », a déclaré Vanessa Ushie, directrice de la Division de l’analyse des politiques au Centre africain des ressources naturelles de la BAD. La Banque poursuit-elle, reconnaît que les approches fondées sur la nature sont essentielles pour lutter contre les urgences liées à la biodiversité et au climat. « Elle déploie ses efforts pour intégrer le capital naturel dans le financement des infrastructures, les investissements et les politiques économiques en Afrique », a indiqué Vanessa Ushie.
Selon le communiqué de presse de la BAD, « le capital naturel, qui comprend les sols ou les ressources de stockage de carbone comme l’eau et la pêche, représente entre 30 % et 50 % de la richesse totale des pays d’Afrique, bien que n’étant pas souvent pas pris en compte dans les mesures économiques comme le calcul du PIB ».
Aussi, les institutions internationales de développement tiennent-elles peu compte du capital naturel dans les projets de financement du développement.
Face au changement climatique, ce capital permettra une croissance inclusive et verte.
Le Programme NC4-ADF sera lancé le 09 septembre prochain en ligne. La visioconférence va réunir des ministres et des responsables d’institutions internationales. Ils vont échanger sur les moyens d’établir une vision commune prenant en compte le capital naturel, notamment dans les projets et programmes de développement des institutions multilatérales de développement.
Ce sera aussi l’occasion de partager les meilleures pratiques pour intégrer le capital naturel dans l’architecture du financement du développement.
Les échanges seront axés sur les moyens d’amener les agences de notation à intégrer les considérations de croissance verte et de capital naturel dans les notations de risque souverain et de crédit des pays africains.
Les résultats d’un projet pilote d’infrastructure conduit, selon des approches de capital naturel en Tanzanie, avec le soutien de la BAD et de l’Allemagne, seront également présentés lors de ce webinaire.
L’économiste en chef et vice-président du Groupe de la BAD en charge de la Gouvernance économique et de la Gestion des connaissances Dr Rabah Arezki, les représentants gouvernementaux, d’institutions partenaires du programme, ceux de la Banque mondiale, de la Banque asiatique de développement, de la Commission de l’Union africaine prendront part à l’événement.
Le Programme NC4-ADF s’étend sur la période 2020-2022 et est soutenue par le Fonds mondial pour la nature (WWF), le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) à travers son agence dédiée (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, GIZ), le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), la Fondation MAVA, l’Institut international pour le développement durable (IISD) ainsi que le partenariat Economics for Nature (E4N).
A.A.A
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