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Initiateur du mouvement "Talon doit réussir", membre de la Coalition Bénin en route, Oswald Akpali était l’invité de l’émission Dimanche politique de Eden TV et Diaspora FM de ce 9 septembre 2018. L’un des soutiens indéfectibles des actions du chef de l’État a opiné sur l’actualité politique et les raisons de son engagement derrière le chef de l’État.
Que ce soient les actions du chef de l’État, le nouveau code électoral, la charte des partis politiques et les stratégies de la jeunesse pour être présente en masse dans la prochaine mandature de l’Assemblée nationale, Oswald Akpali, n’a pas fait langue de bois.
Il déclare que les jeunes sont suffisamment mûrs pour que d’autres ne décident plus à leur place. Acquis pour faire valoir les actions du président Talon, M. Akpali s’est dit heureux d’avoir choisi un chef ambitieux et honnête.
"Nous sommes entrés en politique depuis l’avènement du gouvernement du changement. Nous y avons cru et nous nous sommes engagés pour soutenir le président Boni Yayi", rappelle-t-il. Malheureusement, "pendant 10 ans que nous avons lutté à ses côtés, nous avons compris que la jeunesse a été délaissée". Même s’il pense que la faute n’est pas forcément au niveau du chef de l’État, il estime que " nous n’avons pas vu quelqu’un pour porter les ambitions de la jeunesse. Certes, les actions étaient là mais ne sont pas conformes aux ambitions de la jeunesse. Elle est donc conduite comme des bétails politiques, des moutons de panurge". Membre à part entière de la Rupture, Oswald Akpali estime que " la jeunesse est laissée pour compte et on a vu qu’il n’y a pas espoir de ce côté. En plus, le choix du président en ce moment n’était pas le choix de la jeunesse. On nous a amené quelqu’un qui n’a pas reçu le quitus de la jeunesse ".
Les problémes de la jeunesse s’en vont croissants.
" Un jeune en fin de formation avec son diplôme est abandonné et continue par vivre dans la maison familiale, se marie et continue de fonder son foyer au sein d’un foyer. Si la jeunesse continue de vivre dans la sobriété, ce n’est pas ce que nous cherchons, elle va sombrer", déplore-t-il. C’est donc les raisons pour lesquelles, les jeunes ont choisi une autre destination. "Nous avons choisi notre destination et c’est avec Patrice Talon nous avons fait le combat", dit-il.
Le combat de prospérité
Abordant sa motivation à lutter aux côtés du chef de l’État, Oswald Akpali estime que " le président Talon est un homme d’anticipation". Il renchérit en disant que "le président sait que si nous continuons de vivre dans la légèreté, le laisser-aller, nous allons tous sombrer. La morosité économique n’est pas née des réformes. Si vous comparez avec la sous-région, nous sommes plus heureux au Bénin".
Selon l’invité de Dimanche Politique, des choses se faisaient sous l’ancien régime qui n’honorent pas le pays. " Vous êtes dans un cercle où une autorité demande des ordres de mission sur un véhicule en location. Alors qu’il roule son propre véhicule pendant un an et vous faites cette facture de location. Nous avons été complices de cette gouvernance. Nous avons vécu dans l’illégalité", confesse-t-il. Il se dit heureux que " le secteur est fait aujourd’hui de manière à ce que ces pratiques n’existent plus". C’est déjà une avancée puisque l’exigence est autre mantenant. " Aujourd’hui, c’est un concessionnaire on cherche et si le véhicule est utilisé et cela tombe en panne, vous allez chez le concessionnaire et c’est lui qui se charge de son véhicule. Nous en souffrons mais c’est très bien pour le pays. Ce n’est pas parce que cela se fait de la sorte que je vais disparaître. Je fais avec les moyens de bord espérant atteindre le niveau des autres", explique-t-il.
Selon Oswald Akpali, " de 2016 à 2018, beaucoup d’efforts sont faits et l’espoir y est. On est confiant que le pays va atteindre les ambitions inscrites dans le programme Bénin Alafia 2025 ". Il explique par exemple que le Bénin a beaucoup d’avantages parce que pour lui, " Il y a des pays qui veulent l’emprunt obligataire et n’en trouvent pas mais nous avons un avantage qu’à chaque fois le chef de l’État demande, il en trouve". Si certains pensent que le pays s’endette trop, l’invité dira le contraire. "Pourquoi on pense que le Bénin s’endette trop. Les pays les plus endettés sont des pays riches. Mais le Bénin n’est pas encore à l’étape des autres. Les conditions sont créées pour le développement et c’est l’information qui manque ".
Le jeune de la Coalition Bénin en route révèle que c’est " après avoir contribué à l’élection du président qu’on l’a vu déroulé son programme d’actions. On a donc lancé le mouvement pour l’accompagner. Le président est un miracle divin, c’est Dieu qui l’a choisi et on doit tout faire pour l’aider à réussir ".
Le droit de grève et le code électoral
Oswald Akpali n’est pas d’avis à ce que la grève perdure dans les administrations. Selon lui, " Il y a des gens qui restent en prison parce qu’il y a grève dans le secteur de la justice". Les inconvénients des grèves sont néfastes pour le pays. Alors, il pense que " les députés ne se lèvent pas pour étudier des lois à leur bon vouloir. C’est après des observations". Même s’il martèle que " C’est ce que vous faites qui vous faire gagner de l’argent", il fait comprendre que dans le secteur privé, il n’y a pas grève puisque " si vous ne travaillez pas vous n’allez pas gagner d’argent. Si on ne travaille pas comment l’agent pense-t-il qu’on va le payer ?, se demande-t-il.
M. Akpali ajoute que " Si vous êtes en mesure de dire, je mérite mon salaire, il faut travailler. Il y a trop de laisser-aller au Bénin".
Concernant le code électoral, il estime que dans son état actuel, cela ne pouvait pas permettre le grand regroupement visé par la charte des partis. Ce qui a conduit à sa relecture. Ce code pour lui, est un défi pour la jeunesse. " Nous, au niveau de Bénin en route, on fait déjà la répartition financière de chacun. Tout est presque ficelé sur papier. Nous jeunes, on apprend et on continue d’apprendre. Nous nous donnons un défi et c’est pour nous un challenge. Cela pouvait aider à l’ascension de beaucoup de jeunes aux prochaines élections ", souligne-t-il.
Il n’a pas manqué de donner son point de vue sur l’annulation des passeports des anciens ministres qui pour lui est une manière de les sécuriser. Il pense aussi que la participation aux élections des anciens présidents n’est pas un problème même s’il aurait souhaité que la loi leur retire cette prérogative.
Giscard AMOUSSOU
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