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Le gouvernement béninois grâce à l’appui de la Banque mondiale met un fonds de soutien d’un montant de 19 milliards FCFA à la disposition des entreprises formelles et du secteur informel touchées par les impacts de la pandémie de Covid-19. Un coin de voile a été levé, mardi 7 septembre 2021, sur le fonds de résilience des entreprises et les conditions d’obtention.
Aider les unités de production, les acteurs économiques à faire face aux affres de la pandémie afin d’être compétitives et viables. C’est à cela qu’est destiné le fonds de résilience Covid-19 d’un montant de 19 milliards FCFA débloqués par le gouvernement béninois. Ce fonds mis à la disposition des entreprises du secteur formel et informel sous l’appui de la Banque mondiale permettra de soutenir les entreprises sur une période de quatre mois, selon les explications du directeur général de la Caisse autonome d’amortissement (Caa), Arsène Dansou, lors d’une conférence de presse tenue, mardi 7 septembre 2021.
La subvention est destinée aux entreprises de tous les secteurs et aux artisans. Elle est répartie ainsi que suit : un soutien fixe de 56 000 FCFA et une part variable de 25 000 FCFA par employé pour chaque entreprise du secteur formel employant 3 à 9 personnes ; un soutien fixe de 279 000 FCFA et une part variable de 25 000 FCFA pour les entreprises du secteur formel de 10 à 49 employés. Quant aux entreprises du secteur informel, elles bénéficieront chacune d’un soutien forfaitaire fixe de 67 000 FCFA.
Lors de la conférence de presse, le directeur général du Fonds national de micro finance (Fnm), Abdou Rafiou Bello, a rappelé les conditions à remplir par les entreprises dont les patrons désirent bénéficier de ce soutien financier.
Il s’agit pour les entreprises du secteur formel d’avoir été créées avant le 1er janvier 2021, de disposer d’un registre de commerce ou un identifiant fiscal unique (Ifu) ; remplir le formulaire prévu et y ajouter les pièces requises.
En ce qui concerne les entreprises informelles, elles doivent être reconnues par une faîtière, une préfecture ou une chambre de métier ; le promoteur doit avoir les papiers d’identité et remplir un formulaire à faire signer à des personnes de référence qui ne sont pas des avaliseurs mais qui vont attester de l’existence effective de l’entreprise.
« L’objectif du gouvernement, ce n’est pas de fiscaliser plus tard les entreprises de l’informel », a rappelé Abdou Rafiou Bello, directeur général du Fonds national de micro finance (Fnm).
L’enregistrement des entreprises a démarré le 26 août et se poursuit jusqu’au 16 septembre 2021 sur tout le territoire national.
Les inscriptions se font sur www.mesurescovid.finances.bj ou directement dans les centres de promotion sociale (Cps).
M. M.