1126 visiteurs en ce moment
Seul creuset de défense et de revendication de leurs intérêts corporatistes, le syndicat national des douanes semble dans la léthargie. Ce qui est sûr, ça grogne au sein des disciples de Saint-Mathieu qui condamnent cet état de choses dont ils ne sont pas fiers. C’est une situation regrettable face à laquelle ils comptent trouver une solution pour le bonheur des agents de la douane. Ainsi, ils dénoncent le statut quo et appellent à l’organisation d’une assemblée générale pour opérer démocratiquement le renouvellement des structures dirigeantes de leur syndicat.
Patrice GBAGUIDI
Le syndicat national des douanes ne fonctionne plus à plein régime. Et les douaniers n’en sont pas du tout contents. Selon une enquête, il ressort que les disciples de Saint-Mathieu sont très remontés contre cet immobilisme qu’on pourrait considérer comme la mort de leur syndicat. Or, il n’est pas mort et n’a été non plus jamais dissout. La quasi-totalité des douaniers se rappelant les années de gloire de leur syndicat est foncièrement déçu par la situation à laquelle leur syndicat est confronté. D’où ils sont décidés à se battre pour remettre en scène ce syndicat si cher à tous les agents de la douane. La lutte syndicale n’ayant jamais été interdite au Bénin encore moins aux disciples de Saint-Mathieu, les douaniers ont décidé de faire feu de tout bois pour donner à leur syndicat la place qu’il mérite au sein des organisations et confédérations syndicales du Bénin. Pour que cela soit véritablement ainsi, il compte mettre fin à la léthargie dans laquelle il végète. Dans ces conditions, il ne reste qu’à organiser une assemblée générale pour y apporter du sang neuf et rendre plus opérationnel le syndicat.
Actuellement, la douane est confrontée à plusieurs défis et la lutte syndicale se présente comme un moyen incontestable pour prendre le dessus. C’est donc à un renouvellement des instances dirigeantes de leur syndicat que les douaniers appellent de toutes leurs forces. Ils sont convaincus que c’est la solution indiscutable pour reprendre du poil de la bête. En conséquence, ils se concertent, discutent sur les stratégies à mettre en œuvre, etc., afin que leur syndicat soit dépoussiéré et remis sur les rails de la lutte pour la défense de leurs intérêts matériels et moraux.
C’est, en définitive, une prise de conscience qui vaut pesant d’or.