Menace d’arrêt de travail au Centre commun de pré-dédouanement. Les difficultés commencent déjà pour le Guichet unique des opérations du commerce extérieur (Guoce). En effet, le Centre commun de pré-dédouanement, c’est là où on a les agents de tous les ministères impliqués dans le Guoce. Ce sont des représentants de l’Etat, l’œil du gouvernement en fait. Actuellement, ils sont fâchés et menacent d’arrêter le travail parce qu’à leur nouveau poste, ils n’ont droit qu’à leur salaire. Certains parmi eux, avant leur arrivée là, avaient droit à beaucoup d’indemnités sur leur salaire. Cette fois-ci, on n’en tient pas compte. Ils sont limités à leur salaire sans primes. Alors que le vrai travail c’est eux. Joints au téléphone, deux parmi ces agents du Centre commun de pré-dédouanement n’ont pas caché leur ras-le-bol. De leurs propos, on peut s’interroger à savoir comment peut-on encaisser des millions par jour sans se soucier de ceux grâce à qui on réalise ces recettes ! Eux-mêmes ne comprennent pas. Ils travaillent à une heure tardive parfois afin de renflouer les caisses de l’Etat. C’est comme si c’est un devoir pour ces agents de travailler jusqu’à une heure tardive. En réalité, c’est un problème de plus pour le Guoce. Avec cette situation, les transitaires ambulants, informés, ne cachent pas leur joie parce qu’ils se disent que tôt ou tard, on va découvrir la supercherie qui se cache derrière le Guoce. Déjà remontés contre le Guoce, ces transitaires disent avoir exposé leurs inquiétudes aux candidats Pascal Irénée Koupaki, Robert Gbian, Marcel de Souza, Patrice Talon, et même à Lionel Zinsou à savoir qu’il y a une réforme à faire pour mettre fin à l’escroquerie.

D. H. /Le Grand Matin