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Les membres du gouvernement réunis en Conseil des ministres ce mercredi 03 juillet 2019 ont présenté les comptes économiques selon les recommandations du Système de comptabilité des Nations-Unies.
Selon le relevé du Conseil des ministres, le gouvernement a entrepris depuis mai 2016, la mise en œuvre d’un nouveau système de comptabilité nationale. Un exercice qui a permis d’une part, de se conformer aux normes internationales, et, d’autre part, d’ajuster la pertinence des agrégats macroéconomiques en s’adaptant aux nouvelles réalités résultant de l’évolution structurelle de l’économie.
Conformément aux normes internationales, l’année de base choisie est 2015 contre 2007 pour les anciens comptes. Un choix motivé entre autres, selon le gouvernement, par la disponibilité des données plus récentes issues notamment du 4ème Recensement général de la population et de l’habitat, et de l’enquête Emicov 2015.
Au terme des travaux conduits avec l’assistant technique du Fonds monétaire international (FMI), de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique et l’Observatoire économique et statistique d’Afrique subsaharienne, les principaux résultats obtenus pour l’année 2015 affichent : une valeur du Pib qui s’établit à 6732,8 milliards de francs CFA contre 4926,4 milliards de francs CFA dans les anciens comptes élaborés sur la base du système de comptabilité nationale 1993, soit une hausse de 36,7% ; une contribution plus importante des secteurs primaire et tertiaire au Pib soit respectivement 26,4% et 49,2% contre 22,1% et 45,8% dans les anciens comptes, et une contribution du secteur secondaire au Pib pour 16,4% contre 21,2% dans les anciens comptes, précise le Conseil des ministres.
Les résultats de ces travaux selon le gouvernement, révèlent principalement en 2018 : un taux d’endettement de 41% contre 56% dans les anciens comptes ; un taux de contribution fiscal de 10,2% contre 14% précédemment ; un déficit budgétaire de -2,9% contre -4% suivant l’ancienne méthode et un déficit courant de la balance des paiements de -6,8% contre -9,3% anciennement.
F. A. A.