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Une rencontre de travail s’est tenue, mardi 07 juin 2022, entre les membres du bureau de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCI-Bénin) et de la Chambre Nationale d’Agriculture du Bénin (CNA-Bénin) appuyés des cadres des deux institutions.
La collaboration pour promouvoir des synergies d’actions favorables au développement du secteur privé béninois qui a été envisagée lors de la séance de présentation des vœux du secteur privé, le 7 janvier 2022, a pris corps ce mardi 7 juin 2022.
A l’initiative des présidents de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCI-Bénin) et de la Chambre Nationale d’Agriculture du Bénin (CNA-Bénin), les membres des deux bureaux consulaires appuyés de leurs cadres se sont retrouvés en séance de concertation au siège de la CCI Bénin à Cotonou).
A l’ouverture des travaux, Arnauld Akakpo, président de la CCI Bénin a souhaité la bienvenue à ses hôtes avant de rappeler le contexte de la tenue de la rencontre ainsi que les objectifs. « Cette séance qui débute donc ce jour et qui concerne la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin et la Chambre nationale d’Agriculture du Bénin et qui est la forme embryonnaire du dialogue intra-privé, s’élargira progressivement aux Chambres des Métiers pour donner suite à l’élection des organes dirigeants et ensuite aux autres entités de soutien du secteur privé que sont les organisations patronales, les ordres professionnels, et les institutions intermédiaires privées d’appui aux entreprises », a expliqué le président de la CCI Bénin.
« La construction d’une économie dynamique et prospère dans un environnement en perpétuel mutations, requiert une bonne synergie d’actions et une complicité de dialogue entre les principaux acteurs et l’animateur de la vie économique que sont les pouvoirs publics et la communauté des affaires ». Arnauld Akakpo a appelé les deux Chambres consulaires à œuvrer et prendre toutes les dispositions pour être présentes dans les rencontres et assises nationales, régionales et internationales qui requièrent la présence des institutions consulaires en charge du commerce et de l’industrie, de l’agriculture et des métiers aux fins de constituer un bloc hermétiquement solide parlant d’une seule et unique voix.
« Nous ferons cet exercice de l’unicité de la parole, de l’unicité des propositions face aux enjeux et de l’unicité de décisions au cours de l’Assemblée générale de la Chambre Consulaire régionale de l’UEMOA et du cinquantenaire de la Conférence permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones. Deux événements d’envergure internationale qui se tiendront à Cotonou, respectivement courant décembre 2022 et mai 2023.
Dans l’immédiat, nous devons travailler et communiquer sur les sujets qui sont soumis à notre appréciation par les deux secrétaires généraux et leurs différentes équipes », a exhorté le président de la CCI Bénin.
Hermann Djetta, président de la Chambre Nationale d’Agriculture du Bénin (CNA-Bénin), a pour sa part, exprimé la joie de participer à cette séance de travail inter consulaire. « (…) Il y a 6 mois jour pour jour, en effet le 7 janvier dernier, à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux inter consulaire, nous avions appelé de tous nos vœux une concertation inter consulaire. Nous avons prophétisé que l’année 2022, sera une année d’importants défis alors que nous ne savions pas que la crise russo-ukrainienne allait secouer le monde déjà fragilisé par la Covid-19. Je disais alors, que pour faire face à ces défis, nous devons appliquer à la lettre le slogan qui stipule : ‘’L’union fait la force’’ (...), a-t-il expliqué
Le président de la CNA-Bénin s’est réjoui de la concrétisation de ce vœu à travers la tenue de la séance de concertation. « Nous avons réussi à joindre à la parole des actes fondateurs de ce cercle de réflexion bénéfique pour nos institutions consulaires. Nous devons puiser de nos atouts communs pour bâtir l’unité d’action que nous voulions instaurer », a indiqué Hermann Djetta, président de la Chambre Nationale d’Agriculture du Bénin (CNA-Bénin).
Le tandem CCI-Bénin et CNA-Bénin favorise des échanges et des appuis fructueux entre les deux institutions, a-t-il fait savoir.
A l’issue des débats, les participants ont fait des recommandations. Il s’agit d’œuvrer à la régularité des rencontres entre les Bureaux des deux institutions consulaires avec une périodicité de 6 mois et de 3 mois pour les cadres techniques.
La CNA-Bénin a sollicité l’appui de la CCI Bénin pour son retour au sein de la Conférence permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones et pour adresser une demande pour bénéficier des retombées du Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et de Diversification des Exportations (PACOFIDE) notamment au profit de la clusterisation de la filière miel.
« Tel que c’est dit, si l’amélioration de cette production est faite, en plaçant plus de ruches dans les plantations, c’est qu’au niveau de la floraison, on aura plus de floraison et plus de production. C’est une action très porteuse par exemple que la Chambre doit se donner pour nous aider à améliorer les conditions de vie des producteurs, qu’on puisse aussi vendre nos produits en qualité et en quantité », s’est réjouie Sahadatou Atta, membre de la Chambre Nationale d’Agriculture du Bénin et présidente de la FENAPAB.
Quand on produit, il faut vendre. (…) Donc tout ce qui est recommandé, on souhaiterait que la CCI Bénin le mette en application pour qu’on puisse en bénéficier correctement pour développer nos filières. Nous avons les représentants de l’anacarde, du soja, du poisson, et de l’ananas. (…). Donc, si la mise en œuvre de ces actions est effective, ce serait une bonne chose pour nous », a-t-elle précisé à l’issue de la rencontre.
Pour Arnaud Dègla, vice-président de la CCI Bénin chargé de l’industrie, la séance a été d’une importance capitale. « C’est une rencontre qui permet de dire l’importance du secteur secondaire au secteur primaire afin que le secteur primaire sans hésitation puisse produire ce qu’il faut pour alimenter le secteur secondaire c’est-à-dire l’industrie qui transformera ce qu’a produit le secteur primaire afin que le secteur tertiaire puisse vendre. Nous aurons plus de la valeur ajoutée, nos matières premières seront transformées sur place et ce sont les populations béninoises qui auront de l’emploi au lieu d’envoyer notre matière première à l’extérieur pour faire travailler d’autres populations. », a-t-il indiqué.
A travers cette rencontre, la voie est tracée pour que les deux institutions relèvent de grands défis dont l’existence remonte dans le temps.
M. M.