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Le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla au cours d’une conférence de presse a donné des explications sur la question du parrainage pour la présidentielle de 2021. Durant les échanges avec les journalistes, il a apporté des clarifications aux préoccupations des partis minoritaires qui s’inquiètent et font des spéculations.
« Rien n’est perpétuel si ce n’est le changement », a fait savoir le ministre de la communication et de la poste précisant qu’il n’est pas entrain d’annoncer une prochaine réforme. « Mais nous ne pouvons pas l’exclure », a-t-il ajouté. A l’en croire, il se pourrait qu’en fonction de la configuration politique, dès lors que tous les maires seront désignés, que toutes les forces politiques qui ont travaillé pour être élues soient en mesure de parrainer efficacement. « Il n’y a pas de mandat impératif, et non plus de consignes à donner aux élus qui sont autonomes d’aller vers tel parrainage ou tel autre parrainage », a rassuré Alain Orounla. « Il n’est pas exclu que nous n’ayons pas besoin de recourir à une modification pour que tout le monde soit satisfait », a-t-il confié.
Par rapport aux partis politiques minoritaires qui s’inquiètent et qui sont dans la spéculation, le porte-parole du gouvernement a souligné que si ces demandes sont insistantes, le président de la République a déjà montré son ouverture, et précisé à l’occasion de la dernière rencontre avec les responsables politiques des 09 partis, que rien n’est à exclure. Selon Alain Orounla, si après l’installation des maires, la question du parrainage se pose avec acuité dans un mois ou deux, une réponse appropriée serait donnée.
Selon le ministre de la communication et de la poste, le chef de l’Etat s’il veut être candidat a juste besoin de 16 parrains. « Il n’a pas besoin de 83 députés ni des 77 maires », a-t-il précisé rassurant qu’il y a suffisamment de places pour d’autres candidats qui pourraient bénéficier du parrainage.
Selon le porte-parole du gouvernement, il s’agit de spéculations qui font poser des questions tendancieuses qui ne sont pas dans les objectifs du programme d’actions du gouvernement. Ce programme rappelle le ministre, voudrait que le pays ait « un paysage politique équilibré et fort, participatif, et représentatif de tous les béninois ».
Si la question du parrainage devrait revenir avec acuité, le président de la République qui a toujours montré son sens de l’écoute et de dialogue, en tiendra compte et jouera sa participation le moment opportun, a conclu Alain orounla.
F. A. A.
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