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Une conférence s’est ouverte ce lundi 28 janvier 2019 à Cotonou dans le cadre du programme régional de renforcement des capacités et d’évaluation d’impact en Afrique de l’Ouest (Wacie). Pendant quelques jours, les participants venus des pays de l’Uemoa vont discuter autour de l’évaluation d’impact en Afrique francophone.
« L’évaluation d’impact en Afrique francophone : il est temps d’agir ». Tel est le thème sur lequel vont se pencher les participants au cours de cette rencontre.
L’évaluation d’impact constitue un outil de performance devant éclairer les choix de politiques publiques. Néanmoins, elle reste le maillon faible des stratégies de développement dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Consciente de cette faiblesse, la communauté francophone entend à travers cette rencontre améliorer celle-ci dans le processus de prise de décision. La conférence sur l’évaluation d’impact dans l’espace Uemoa est organisée en collaboration avec l’Initiative internationale pour l’évaluation d’impact (3ie).
Membre du Bureau de l’évaluation des politiques publiques et de l’analyse de l’action gouvernementale, Abdel Jawed Bouraïma, souligne qu’il s’agit d’une première dans la sous-région,. C’est donc pour lui, un résultat majeur du programme régional de renforcement des capacités et d’évaluation d’impact en Afrique de l’Ouest (Wacie). Un programme dont le but est de contribuer à améliorer la qualité de la gouvernance à travers l’utilisation effective des résultats issus des évaluations d’impact.
Pour le représentant du ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la République, Abdoulaye Gounou, « L’ambition du programme Wacie est de faire de l’Uemoa une région championne de l’évaluation d’impact à l’échelle du continent africain d’ici à 2025 ». Marie Gaarder, directrice du bureau de l’évaluation de 3ie, chef de file des partenaires techniques et financiers dans la réalisation des évaluations en Afrique, indique qu’il s’agit un changement remarquable de paradigme en matière d’évaluation du développement. La phase pilote du programme dure trois ans (2018-2021). Pour elle, il s’agit d’une initiative unique qui porte en elle un grand potentiel pour aider les décideurs dans le choix et l’adoption de politiques publiques pertinentes et efficaces pour chacun des pays de l’Uemoa, pour la région de l’Afrique francophone et pour l’Afrique au sens large.
Marie Gaarder rassure de l’engagement de 3ie à contribuer à la production et l’utilisation des données probantes dans la prise de décision en Afrique.
Le professeur Emmanuel Akpo, économiste et enseignant-chercheur à l’université d’Abomey-Calavi, a échangé avec les participants sur le thème principal de la rencontre.
G.A.
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