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Les scènes de sexualité et de violences se font de plus en plus fréquentes dans les collèges d’enseignement public et privé au Bénin. Que ce soit dans la partie septentrionale ou dans la zone méridionale du pays, la situation reste la même.
Il y a quelques semaines, 07 élèves du CEG ‘’La Verdure’’ situé dans la commune d’Abomey-Calavi, s’étaient illustrés par un viol sur mineur. Le conseil de discipline a prononcé leur exclusion. A cela, s’ajoute la détention et la consommation par certains, de produits psychotropes.
De même, à Parakou, et plus précisément au CEG Titirou, un élève a été exclu pour avoir violenté un enseignant. 15 de ses camarades avaient été sanctionnés pendant la même période par le conseil de discipline pour des actes de violence et bagarres dans les alentours et au sein de l’établissement.
Depuis quelques heures, l’actualité dans le pays reste marquée par des vidéos montrant des élèves s’adonnant à des actes obscènes dans des salles de classe.
Ces vidéos qui font le tour des réseaux sociaux montrent des élèves du Cours secondaires Protestant (CSP), de Clé de la Réussite, et ceux d’un établissement public à Cotonou qui se livrent aisément en classe à des scènes obscènes, des attouchements, des bisous, des caresses de fesses et de seins.
Certains jeunes garçons ont été vus avec des stupéfiants en main.
Le phénomène prend de l’ampleur
Informé de la situation, le procureur de la République, Mario Mètonou, s’est saisi du dossier et annoncé l’ouverture d’une enquête aux fins d’appréhender aussi bien, les auteurs des vidéos, que les élèves qui se sont donnés à ces actes.
Au lycée Mathieu Bouké de Parakou, c’est un groupe dénommé ‘’City gang’’ ou le ‘’Groupe des bandits’’ que les responsables du lycée ont du exclure. Composé pour la plupart d’élèves des classes de 6ème, 5ème, 4ème et 3ème, ces apprenants s’illustrent dans des actes de violence et de terreur dans l’établissement. Outre la violence, ces apprenants, selon le proviseur du Lycée, Boni Yarou, joint par Arzèkè FM, s’adonnent à des aventures sexuelles. Se prononçant sur les vidéos à caractère sexuel, il dit être navré. Ces élèves à l’en croire, ne savent pas ce qu’ils font. Mais les auteurs de ces vidéos, renseigne le proviseur, sont déjà aux mains de la police, et seront présentés au procureur de la République.
Loin des études, c’est la sexualité, la violence, la toxicomanie, et autres actes de déviances qui préoccupent les élèves dans bon nombre d’établissements. Etant donné qu’ils sont appelés à prendre la relève, il urge que les autorités à divers niveaux et les parents redoublent de vigilance et d’efforts aussi bien dans l’éducation, que dans le suivi des enfants.
F. A. A.
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