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Cotonou

Le Business de la gestion des déchets monstres des ferraille : Un mode de protection de l’environnement




Par : Tchaou Gabin & Judicael ZOHOUN

La consommation de biens variés a augmenté ces dernières années, la production des déchets solides, de ferrailles et d’épaves de véhicules usagés dans la ville de Cotonou. La quantité et la nature de ces déchets sont devenues très préoccupantes pour la protection de l’environnement des populations. Dans les pays développés, la croissance démographique est soutenue par des progrès technologiques en réduisant les impacts négatifs sur la santé et l’environnement de ces déchets monstres. Mais ce n’est pas le cas à Cotonou en République du Bénin où les majeures parties de ces déchets récupérés sont sommairement recyclés, transformés ou directement vendus sans un minimum de conditionnement pour exportation. Il n’est plus un secret que la prévalence de plus de 80 % des pathologies au Sud est liée à un environnement de vie malsain du fait de ces déchets.
RESULTATS ET ANALYSES

L’étude a permis la connaissance des caractéristiques des différentes catégories de déchets solides de ferrailles ; de même que l’identification des différents circuits de gestion (recyclage, valorisation, achat pour exportation etc.).
 Récupération

La récupération des déchets solides constitue le premier maillon de la gestion des déchets de ferrailles à Cotonou. Elle précède toujours le recyclage ou la valorisation .Cette récupération comprend les opérations de tri, de transport, de vente etc. Les éléments sont récupérés auprès des ménages, des cafétérias, des garages, des ateliers de soudure, de tôlerie et aussi sur les décharges sauvage.
Après la récupération, ces objets sont cédés aux artisans recycleurs valorisateurs soit par vente, dons ou échanges. Dans les ateliers de ces artisans ces déchets « matières-premières secondaires » sont transformés, recyclés en des objets très utiles qui sont ensuite vendus aux ménages soit directement ou sur le marché par l’intermédiaire des revendeurs. Ici, les déchets de ferrailles récupérés ne suivent pas le même mode de recyclage.
Cette étude a retenu deux modes de recyclage selon que les objets usagés récupérés sont en aluminium ou en fer.
 Acteurs de la récupération et de la gestion des ferrailles

Cette étude a permis de distinguer cinq (5) catégories d’acteurs dans la récupération, le recyclage de commerce des déchets en ferrailles à Cotonou : les producteurs (ménages, garages, ateliers de soudure et de tôlerie, cafétérias, etc.), les récupérateurs, les artisans transformateurs, recycleurs, valorisateurs, les vendeurs et utilisateurs des produits issus de recyclage, les ONG et structures qui appuient les artisans recycleurs.
Ménages
Ils sont les premiers producteurs des déchets encombrants concernés par cette étude. Ces déchets en ferrailles proviennent des usages quotidiens, de la consommation et de la production de ces ménages. Après la production, les déchets sont soit mis en poubelle, jetés dans la nature, récupérés pour la cession ou la vente ou pour une réutilisation, un réemploi par soi-même ou un autre.

• Garages, les ateliers de soudure, de tôlerie.

Ils produisent aussi des déchets en ferrailles que sont les pièces usagées changées. Mais, très peu de déchets de ferrailles produits ici sont mis en poubelle. Les majeures parties des produits recyclables sont récupérés par les garagistes eux-mêmes et par certains récupérateurs et le reste jeté à la nature.
• Jeunes récupérateurs nationaux

Ils sont de nos jours plus de deux cent cinquante (250) à s’investir dans la récupération des déchets de ferrailles à cause surtout de l’intérêt économique que ces déchets représentent. Les poubelles et les décharges fournissent la plupart des objets récupérés. Ces objets récupérés proviennent quelque fois de l’achat auprès des ménages aux prix allant de 25 f cfa à 50 f cfa le kilogramme. Les déchets de ferrailles une fois récupérés sont revendus aux acheteurs surtout
étrangers (indo-pakistanais ; nigérians etc.) aux prix allant de 70 f CFA à 100 f CFA le kilogramme ces trois dernières années. Ainsi, ils réalisent un bénéfice allant de 20 F à 50 F Cfa sur chaque kilogramme. Ils gagnent environ 35 000 f cfa par mois.
• Récupérateurs étrangers

Ce sont surtout les nigérians, les nigériens, les ghanéens qui parcourent, fouillent les décharges sauvages, les poubelles pour y retirer les ferrailles. De cette façon, une gamme variée de déchets recyclables sont récupérés mais cette étude s’est intéressée aux matières en fer et en aluminium récupérées qu’ils convoient vers leur pays d’origine ou vendent aux acheteurs Indiens et Pakistanais. Ils gagnent en moyenne 50 000 f cfa le mois.
Utilisateurs de produits issus de recyclage ou de valorisation
On retrouve ici les ménages, les paysans, les jardiniers, les maraîchers etc.
Artisans recycleurs valorisateurs
Les recherches de terrain ont permis d’identifier des forgerons, des fondeurs, des ferblantiers, des soudeurs, des tourneurs ajusteurs qui s’investissent dans la gestion des ferrailles : Mais qui sont ces artisans ?
Forgerons
Ils constituent une catégorie assez importante et couvrent toute la ville de Cotonou .Ce sont de véritables magiciens des matières en fer. Ils s’occupent de la transformation de toutes sortes de ferrailles en des objets comme les houes, les haches, les râteaux, coupe-coupe etc. Ils gagnent en moyenne 30 000 f cfa par mois.
Fondeurs

Ils sont spécialistes de la transformation des matières en aluminium récupérées en marmites, ustensiles de ménages et en beaucoup d’autres choses. Ce qui est intéressant, ces fondeurs n’utilisent comme matières premières secondaires que des matières en aluminium récupérées. Les apprentis sont utilisés comme vendeurs ambulants dans le circuit de distribution des produits issus du recyclage. Ils gagnent en moyenne 55 000 fcfa par mois.
Ferblantiers

On les rencontre dans la plupart des marchés de Cotonou et ils s’occupent de la transformation des boîtes, canettes, capsules, tôles etc. en divers objets de grande utilité. Ceux-ci produisent une gamme variée d’articles dont les lampions, les tamis, les entonnoirs, les grillages, les arrosoirs etc. Ils gagnent en moyenne 54 000 fcfa par mois.
Recyclage des déchets encombrants en matière aluminium

Les matières en aluminium sont très recherchées par les fondeurs pour la fabrication des articles et autres objets. Au nombre des déchets en aluminium récupérés, on peut citer des boîtes de lait, des ustensiles de cuisine usagés tels que les casseroles, les louches, les cannettes de boisson, des flacons divers, des pièces usagées d’épaves de véhicules. Le recyclage de tous déchets se fait par les artisans fondeurs de la ville de Cotonou modestement équipés. La fonderie requiert une technologie assez simple et est l’un des plus vieux métiers en Afrique. Ces fondeurs, transforment les matières récupérées en marmites, casseroles, louches, cuillères, cages etc. qui sont vendues dans le commerce. Le fondeur n’utilise que des matières en aluminium récupérées. On dénombre selon les enquêtes, environ deux cent soixante quatre (264) ateliers de fonderie à Cotonou au 31 septembre 2009. Le revenu mensuel d’un artisan fondeur est estimé à environ soixante dix (70000 f) f cfa lorsqu’il n’y a pas de mévente.
Recyclage des déchets en tôles de fer
Les déchets en tôles de fer proviennent des déchets encombrants comme les épaves de véhicules, des fûts usagés, des appareils frigorifiques et de climatisation usagés, des ustensiles de ménage hors usage etc. Ces déchets sont récupérés pour être recyclés par les ferblantiers, les forgerons etc. Ces derniers transforment ces déchets en les foyers métalliques à copeau ou à fagot de bois, des arrosoirs, des cloportes, des puisettes en fer, des abreuvoirs, des entonnoirs, des gouttières ; etc.
Recyclage des boites de conserve, canette et autres

Les boîtes de conserve, de canette de taille et de formes variées sont récupérées sur les décharges, dans les ménages et poubelles par plusieurs acteurs dont les femmes sont livrés aux ferblantiers. Ces derniers s’en servent comme matières premières pour fabriquer divers objets tels que les lampions, entonnoirs, autres objets décoratifs destinés à la vente. Les ferblantiers qui s’attèlent à ces diverses activités de transformation à Cotonou sont estimés à environ cent seize (116) artisans au 31 septembre 2009 selon les investigations. La gamme variée de leur produit et leur importance dans la vie quotidienne des béninois rend l’activité assez dynamique. Le revenu mensuel d’un ferblantier ou d’un forgeron est estimé à environ 54000 f cfa soit 1800 f cfa par jour.

Atouts du recyclage des déchets en ferrailles

- Cas des matières en aluminium

Les fondeurs de Cotonou ont une bonne maîtrise des techniques de recyclage des déchets en aluminium. Les techniques de recyclage et de valorisation de ces matières se sont développées de sorte que celles issues des ménages ne représentent de nos jours qu’une infime partie des matières premières secondaires nécessaires. La valorisation de ces matières en aluminium contribue dans une grande mesure à l’assainissement du cadre de vie urbain de Cotonou quant on sait que ces matières ont une longue durée de vie allant parfois à cinq cents (500) ans. De même, lorsqu’elles sont abandonnées dans l’environnement, elles constituent des sites de multiplication des moustiques vecteurs du paludisme (photo) d’un fondeur au travail.

-Cas des matières en tôles de fer

Avec l’accroissement du nombre de véhicules d’occasion et d’appareils ménagers importés à Cotonou ; la moitié des artisans enquêtés ont déclaré ne pas souffrir de pénurie de matières premières secondaires. De plus les objets issus du recyclage sont facilement écoulés. D’un point de vue environnemental, ce secteur joue un grand rôle dans l’hygiène et l’assainissement du milieu en débarrassant le milieu des déchets encombrants dont la dégradation a des
conséquences socio- sanitaires néfastes. Au regard de l’absence d’initiatives en ce qui concerne ces déchets de la part des autorités, il faut encourager ces artisans pour leur activité salvatrice de l’environnement. Avec l’avènement des acheteurs de ferrailles pour exportation ; les résidus générés par les activités des recycleurs du marché Dantokpa qui sont autrefois jetés au bord du lac Nokoué sont aussi vendus ; ce qui montre bien les atouts salvateurs de la gestion de ces déchets de ferrailles. La photo montre des objets
fabriqués par des ferblantiers.

-Cas des boîtes

Les produits issus du recyclage et de la valorisation des boîtes sont des articles d’une grande utilité pour les populations en général et les populations. En effet les lampions continuent d’être utilisés dans les milieux ruraux et même dans les villes où il y a l’électricité. Les lampions sont utilisés pour éclairer les étalages des vendeuses le soir venu sur les marchés. L’autre atout réside dans le fait que le prix de vente de ces articles est en adéquation avec le pouvoir d’achat des populations qui ne peuvent utiliser l’électricité, les lampes et lanternes qui coûtent chères partout (photo).

Gestion des épaves de véhicules usagés

A Cotonou, il n’y a aucune structure de gestion des épaves de véhicules en fin de vie. L’initiative de leur gestion est laissée au bon soin de chaque détenteur. Cette situation est à la base de la pollution visuelle et de l’encombrement qu’on observe dans certaines VONS. Les enquêtes au niveau du Service dégagement de la DST ont permis de constater qu’aucun budget n’existe pour leur gestion. Toutefois, des opérations de dégagement sont sporadiquement effectuées pour libérer les rues trop encombrées par ces épaves et les ferrailles. Il n’y a pas une
périodicité pour ces opérations qui nécessitent beaucoup de moyens humain, financier et matériel. Les observations de terrain ont montré que se sont les garages de mécanique auto et les ateliers de soudure et de tôlerie qui laissent dans les rues les épaves de véhicules par défaut d’espace.

Achat des ferrailles pour exportation
L’achat des ferrailles qui autrefois alimentait les artisans recycleurs locaux que sont les forgerons, les ferblantiers, les fondeurs, etc. a pris une autre allure depuis l’avènement des véhicules d’occasion. En effet la filière « véhicules d’occasion » a connu une explosion caractérisée par une importation massive de véhicules de seconde main, de pièces d’occasion, des appareils usagés etc. ; toutes choses qui à court et à moyen terme contribuent à l’augmentation des
déchets de ferrailles et épaves. Les épaves de véhicules constituent dans la ville, un danger pour l’environnement et pour la santé des populations. L’achat des ferrailles et des épaves de véhicules est donc une solution salutaire pour Cotonou étant entendu que cette ville n’a ni les moyens de les gérer convenablement ni les industries ou usines capables de les détruire comme dans les pays occidentaux.
Les récupérateurs qui autrefois les vendaient aux artisans recycleurs ont trouvé désormais un autre débouché depuis 2003. Ainsi une grande partie des ferrailles récupérées fait l’objet de commercialisation avec des acheteurs expatriés très intéressés que sont les Indiens, Pakistanais, Nigérians etc. L’achat des ferrailles est alimenté par le secteur informel.
Ici la qualité des ferrailles détermine le prix de vente et d’achat. Celles lourdes sont vendues entre 80000 f cfa et 100000 f cfa la tonne, tandis que celles légères sont vendues entre 70000 fcfa et 80000 fcfa la tonne. Ces différents prix énoncés subissent des fluctuations à la hausse ou à la baisse suivant la disponibilité des ferrailles (principe de l’offre et de la demande). Les quantités achetées sont regroupées sur des sites et chargées dans des conteneurs par des ouvriers payés à la tâche. Ces conteneurs sont convoyés vers le Port Autonome de Cotonou (PAC) pour l’exportation. Les acheteurs expatriés achètent aussi les vieilles et usagées batteries de véhicules (photo).

Impacts socio-économiques de l’exportation des ferrailles

L’achat des ferrailles pour exportation bien que entretenu par le secteur informel, contribue dans une large mesure à la résolution du problème d’emplois à Cotonou. D’abord les récupérateurs, très nombreux dans le système y trouvent leur compte. Ceux-ci ramassent ou achètent les ferrailles auprès des ménages à bas prix pour les revendre aux acheteurs étrangers entre 70000 f CFA et 100000 f CFA la tonne. Il faut reconnaître que la récupération contribue aussi à
l’hygiène et l’assainissement de l’environnement. Les ferrailles abandonnées favorisent, la multiplication des moustiques responsables du paludisme, la pollution de l’air ambiant et de la nappe phréatique affleurant de Cotonou, des infections respiratoires aigues (IRA) et les maladies cancérigènes.
Au niveau des structures d’achat des ferrailles, il y a également la création d’un nombre non négligeable d’emplois. Lors des enquêtes de terrain, il a été dénombré environ mille (1000) emplois occasionnels, temporaires et permanents auprès de la douzaine de sociétés d’achat des ferrailles encore en activité à Cotonou. Au nombre de ces sociétés, il y a : COMAGRI SARL, NEY, ZUNGH, BAETHY, SESSOU & Fils etc. A cela s’ajoutent les frais de location de camion pour le transport des conteneurs chargés vers le Port.
Aussi les garagistes qui disposent d’épaves abandonnées ont-ils commencé à solliciter les forgerons pour débarrasser leur garage de ces épaves. Une fois les épaves dépouillées, elles sont vendues. Sur les sites de chargement, des équipes de 6 à 8 jeunes gens sont formées pour remplir les conteneurs affrétés. Le montant de chaque chargement est de 50 000fcfa par conteneur. Chaque équipe peut charger 2 à 3 conteneurs par jour.
En l’absence de structure d’élimination écologiquement rationnelle de ces ferrailles comme dans les pays occidentaux, il y a lieu de se réjouir de cette activité d’« achat-vente » des ferrailles à Cotonou qui ne dispose pas de politique, d’organisation au niveau de la municipalité pour la gestion efficace de ces déchets.
Une recherche poussée montre que, l’achat et la vente des ferrailles est une activité très rentable au Bénin et à l’extérieur. La tonne de ferrailles achetée en moyenne à 70000 f cfa à Cotonou est revendue sur le marché international entre 365000 fcfa et 420000 fcfa. Bien organisée, cette activité pourrait devenir une filière rentable. Si nous nous fions aux déclarations des sociétés retrouvées en activité dans le secteur, l’achat, la vente de ferrailles et épaves de véhicules usagés pour exportation a déjà éjecté plus de vingt six milliards neuf cent cinquante millions (26.950.000.000 f) cfa dans l’économie béninoise depuis 2005

Influences de la gestion des ferrailles sur l’environnement et la sante

Les ferrailles sont des déchets qui contiennent des substances toxiques pour la santé de l’homme et capables de contaminer et de polluer l’environnement. Sur les épaves de véhicules usagés ; il existe des substances dangereuses tels que les métaux lourds (plomb, mercure, cadmium, chrome…). Les ferrailles exposées à l’air libre ne tardent pas à devenir sous l’effet de la corrosion des déchets toxiques nucléaires. Sur un sol non imperméabilisé ; ces ferrailles polluent la flore, la faune et la nappe phréatique de la ville de Cotonou. C’est pourquoi il est important de dépolluer (en vidant toutes les huiles) les épaves de véhicules avant de
les abandonner ; ce qui est rarement observé.

Conclusion
La gestion efficace et rationnelle des déchets solides encombrants comme les ferrailles et les épaves de véhicules usagés à Cotonou passe par une organisation des divers modes de leur gestion actuellement. Cette étude a identifié tous les acteurs allant de leur production en passant par les récupérateurs jusqu’aux artisans recycleurs. Ces derniers dans leur majorité contribuent à une gestion saine et rationnelle de ces déchets en leur trouvant des circuits d’utilité très appréciés.
Les autorités municipales et gouvernementales doivent trouver des stratégies pour appuyer ces artisans recycleurs et chercher des débouchés en vue d’exporter les ferrailles qui peuvent l’être dans la mesure où le marché des ferrailles connaît un regain d’intérêt au plan international. Ceci est d’autant important que Cotonou ne dispose pas d’usine de broyage de ferrailles à l’instar des villes occidentales confrontées au même problème de multiplication des déchets de ferrailles et des épaves de véhicules en rebut à démolir. La gestion convenable de ces déchets est d’une importance capitale car elles ont
une longue durée de vie et comportent des substances toxiques nocives
et cancérigènes.
Cette étude a montré que l’« achat-vente » comme mode de gestion des ferrailles produit des impacts économiques considérables en même temps qu’il lutte contre la pollution que ces déchets engendrent. Vu le nombre d’emplois créés par la gestion de ces déchets ces dernières années ; il importe que les autorités se préoccupent de son organisation afin d’en faire une filière bien structurée.

www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel

23 juin 2017 par Judicaël ZOHOUN




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