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La 2ème édition du Forum International pour le développement de l’entreprenariat en Afrique (Fidea) a eu lieu ce week-end. C’est l’amphithéâtre Idriss Déby de l’Uac qui a servi de cadre ce samedi 16 mars 2019 à ladite rencontre. Elle a été présidée par le ministre de l’agriculture et de l’élevage, Gaston Dossouhoui.
« Améliorer le climat des affaires, favoriser l’émergence des entrepreneurs », c’est le thème qui a réuni les acteurs publics, les entrepreneurs et les investisseurs de plusieurs pays du continent africain.
Une rencontre qui vise à stimuler le tissu entrepreneurial en mettant l’innovation et les jeunes entrepreneurs au centre de l’intérêt. C’est au regard de cet objectif principal que le Forum International pour le développement de l’entreprenariat en Afrique tient sa source. L’édition 2019 du Fidea a été une occasion pour le monde entrepreneurial de réfléchir sur les stratégies à mettre en place par les pays membres afin de créer des conditions optimales pour l’émergence et le développement de projets innovants à forte valeur ajoutée. Le président du Fidéa, Zakaria Mamou, a indiqué que le forum entend encourager davantage les jeunes entrepreneurs et les projets les plus innovants à travers le concours startup Fidea. La rencontre de Calavi a été l’occasion propice pour la distinction des trois gagnants du concours startup 2019. Ils ont bénéficié d’une enveloppe financière, d’un accompagnement et d’un accès au réseau Fidea. Outre ces distinctions, le directeur du Centre autonome pour le volontariat, l’entrepreneuriat, la recherche et les innovations de l’Université d’Abomey-Calavi Prof. Euloge Ogouwalé a reçu le prix spécial Fidea 2019.
Présent aux côtés des jeunes, le directeur de l’Agence béninoise pour l’emploi, Urbain Amégbédji, précise l’importance du Fidea pour la jeunesse. « Les statistiques indiquent que sur 100 travailleurs au Bénin, 81 sont dans l’emploi indépendant, ce qui voudrait dire que l’emploi se trouve dans l’emploi indépendant et non dans l’emploi salarié. Le Fidea nous offre une opportunité pour dire aux jeunes comment se comporte le marché de l’emploi », a-t-il indiqué. M. Amègbédji ajoute que « Ce que nous demandons et ce qui manque aux jeunes et que l’université ne leur donne pas, c’est cette capacité à ouvrir les yeux sur ces opportunités et à apporter leur touche pour créer une entreprise qui leur donne à manger et qui leur permet de recruter d’autres jeunes ».
Le ministre de l’agriculture, Gaston Dossouhoui souligne que "Les questions liées à l’environnement des affaires, à l’emploi et à l’entrepreneuriat des jeunes ayant une importance capitale est placée comme un choix privilégié dans la politique du gouvernement". Il indique qu’en "En 2050, la population de notre pays ainsi que celle du continent va doubler. Cette croissance démographique va de paire avec la croissance des besoins de la population". Il ajoute que "C’est l’agriculture qui nourrit les populations d’une nation. Il se dresse devant nous le défi au besoin d’une population aussi importante, d’anticiper sur ces réalités dès aujourd’hui pour favoriser l’émergence de solutions permanentes, viables et résilientes". Il soutient que " l’État pour sa part a le devoir de créer les conditions favorables pour que les entreprises développent des solutions. C’est là tout le sens de ce forum qui a vocation de réunir les acteurs clés pour stimuler l’entrepreneuriat en mettant l’innovation des jeunes au cœur de ses activités". C’est dans ce sens confie Gaston Dossouhoui que " Le Fidea se veut l’opportunité de réunir les acteurs publics, les entrepreneurs, les investisseurs afin de réfléchir ensemble sur la manière par laquelle les pays du continent doivent contribuer et continuer leurs efforts afin d’offrir des conditions optimales pour le développement de l’entrepreneuriat des jeunes". Il rassure de la participation du gouvernement à toujours œuvrer pour l’épanouissement de la jeunesse.
G.A.