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La Banque africaine de développement (Bad) a publié son rapport au premier trimestre de 2019 sur les perspectives de croissance des économies de l’Afrique. Selon ce rapport, le potentiel de croissance du Bénin est élevé, mais reste néanmoins vulnérable aux chocs extérieurs tels que les prix mondiaux du coton et du pétrole, et l’évolution de la situation économique du Nigeria.
L’économie du pays se porte relativement bien, mais elle reste fortement dépendante des réformes économiques du Nigeria qui a supprimé les subventions du secteur pétrolier et gazier et interdit la réexportation de riz, de voitures et de vêtements usagés, domaines d’importants échanges avec le Bénin.
Pour l’année 2019, l’institution financière a prévu une croissance réelle du Produit intérieur brut (Pib) de 6,3 % en 2019, et de 6,8 % en 2020. Cette croissance selon la BAD est portée par les secteurs du bâtiment et des travaux publics (+ 25 %), la croissance industrielle devrait augmenter de 13,3 % en 2019.
Pour ce qui concerne l’extraction de matières premières, elle devrait atteindre 5,7 % en 2019, grâce principalement au boom secteur du coton, indique le rapport.
Selon les experts de la BAD, la croissance sera tirée par la stratégie de promotion de plusieurs sous-secteurs agricoles tels que le riz, le coton, les noix de cajou, le manioc et l’ananas.
Dans les secteurs de l’électricité et l’eau, la croissance estimée est de 8%, lorsque la centrale électrique Maria-Gléta (120 MW) sera opérationnelle.
L’institution continentale prévoit pour le Bénin un déficit budgétaire de 2,6% du Pib en 2019 et à 1,9 % en 2020 ; ainsi qu’une baisse de la dette publique totale à 53, 3 % du Pib en 2019 et 48,9% en 2020.
F. A. A.