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L’exploitation des ressources minières du Bénin ont de belles perspectives. Situé dans la même zone géographique que le Togo, le Nigéria, le Niger et le Burkina-Faso dotés d’importantes ressources du sous-sol, le Bénin regorge aussi de ressources minières exploitables pour son développement économique.
Selon la cartographie des ressources minérales,le pays regorge de l’or, des matériaux de construction (le calcaire, le marbre, le kaolin, le sable siliceux, l’argile, les graviers et les pierres ornementales), du fer, des phosphates, de l’étain, du Lithium, de l’uranium, des indices de nickel, du rutile, de zircon et de diamant, qui constituent de pistes de recherches minières.
Le gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ depuis les trois dernières années a doté le pays d’une stratégie pour le rendre attractive auprès des investisseurs, et ne cesse de mobiliser différents acteurs du secteur des industries extractives autour des richesses du minières du pays. A cet effet, le Bénin compte actualiser la loi n°2006-17 portant code minier et fiscalités minières pour se conformer à la législation en vigueur dans la CEDEAO et dans l’UEMOA.
Le directeur des recherches géologiques et minières du ministère des mines, Nourédine Amadou, dans un entretien accordé au journal La Tribune Afrique, informe que « le Bénin a plus d’une dizaine de dossiers en attente d’un permis d’exploration notamment dans l’or. « Nous réalisons actuellement une étude poussée pour apprécier les capacités techniques et financières de ces entreprises avant d’attribuer des titres miniers », a-t-il confié.
Selon les résultats des recherches géologiques et minières réalisés, l’or serait présent dans les zones aurifères de l’Atacora, de l’Alibori, et dans les réserves dans la région centrale. « L’or est aujourd’hui exploité de façon artisanale en dehors de quelques exploitations semi-industrielles », a indiqué le directeur des recherches géologiques et minières du ministère des mines.
De même, « des gisements de fer d’une teneur de 46% et 52% ont été identifiés à Loumbou-Loumbou (266 millions de tonnes) au nord et à Madécali (240 millions de tonnes) dans le nord-est.
Toujours dans le nord-est et ouest du pays, et vers la région sud côtière, le Bénin dispose des gisements de phosphates. Celui à la frontière nigérienne a une teneur moyenne de 25% et s’élève à 5 millions de tonnes selon les estimations de l’époque. Des estimations vieilles de plus de 20 ans qui, selon les officiels béninois ne reflètent pas la réalité des réserves du pays », a souligné Nourédine Amadou.
Pour lui, « les données existantes sur les réserves datent parfois de 20 à 30 ans et ne reflètent pas toujours le potentiel minier du pays. Rien que les quantités récoltées dans l’exploitation artisanale dépassent les estimations de l’époque ».
F. A. A.
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