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La vice-présidente de la République, Mariam Chabi TALATA a effectué vendredi 1er mars 2024, une visite à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Au terme de la visite ponctuée d’une séance d’explication et de présentation du projet avec le directeur général de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (SIPI-BENIN) et du directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx), et une descente dans les unités de transformation déjà opérationnelles, la vice-présidente de la République s’est dite très impressionnée par l’ampleur du travail qui se fait.
Le Bénin accueille d’ici juin 2024, la 11e Conférence des Grandes Chancelleries d’Afrique Francophone subsaharienne et de France. Les différentes délégations qui seront à Cotonou dans le cadre de cette grande rencontre internationale, doivent visiter plusieurs sites, notamment la Zone industrielle de Glo-Djigbé, fleuron de l’industrialisation, devenue un passage obligé des personnalités et grands hommes d’affaires de transit au Bénin. En prélude à cette rencontre, la vice-présidente de la République, Grade chancelière de l’ordre national du Bénin a fait une visite de prospection au sein de la zone vendredi 1er mars 2024. Mariam Chabi TALATA après avoir visité l’unité de confection de vêtements, BTEX (la première unité intégrée de textile), les unités de transformation de cajou, et l’industrie de fabrication de carreaux, s’est dite très impressionnée aussi bien par l’ampleur, que par la qualité du travail qui se fait au sein de la zone, l’impact sur la population en générale, et la jeunesse en particulier (10.000 emplois déjà créés).
« Nous avons vu beaucoup de choses qui nous remplissent de joie et de fierté, qui renforcent le sentiment que notre pays a véritablement changé, que les béninois sont dans un nouvel élan d’esprit et que dans un futur proche, nous serons l’exemple à suivre », a-t-elle confié avant d’exprimer ses remerciements d’abord au chef de l’Etat, puis à toute l’administration de la SIPI-BENIN et de l’APIEx, structures en charges de l’aménagement et de la promotion de la zone économique spéciale par laquelle le Bénin selon la vice-présidente de la République, démarre une très belle expérience de développement qui fait école.
Située à environ 45 Km de Cotonou, la GDIZ, au terme de la première phase d’exploitation de 400 ha, a enregistré l’installation de 36 investisseurs qui opèrent dans les secteurs de la transformation de coton, le soja, le cajou, la fabrication de carreaux, etc. La zone suivant les explications de Létondji BEHETON, directeur général de la SIPI-BENIN, abrite à ce jour 5 unités de transformation de noix de cajou, toutes opérationnelles, avec une capacité de transformation de 100.000 tonnes ; deux unités de confection de vêtements opérationnelles avec une capacité estimée à 7,5 millions de pièces. Les deux unités selon les projections, pourraient atteindre une capacité de 80 millions de pièces d’ici fin 2024, et 125 millions de pièces d’ici fin 2025.
Sur les trois unités intégrées de textile annoncées au sein de la zone, la première est déjà opérationnelle et pourra transformer 20.000 tonnes fibres de coton pour la production de draps, des serviettes, etc. Les 03 unités intégrées de textile vont transformer ensemble, 40.000 tonnes de fibres de coton, soit 12,7% de la production de fil de coton au Bénin. Ces fibres autrefois exportées à l’état brut selon le DG, rapportait entre 600 millions et 700 millions de dollars ; mais avec la transformation en cours, le Bénin pourra atteindre d’ici les 07 prochaines années, 12,6 milliards de dollars. Ce qui permettra selon Létondji BEHETON, d’augmenter de façon substantielle le PIB, le volume des exportations et de pouvoir lever des fonds sur le marché des capitaux afin de poursuivre le développement engagé depuis 2016.
Sentiments de grande satisfaction pour Laurent GANGBES, directeur général de l’APIEx car, la 2e personnalité de l’Etat va devenir un soutien fort du développement de la zone. Il a rappelé en début de visite, la vocation première de la zone, celle de devenir un hub industriel dont la création s’inscrit dans la volonté du gouvernement de changer de paradigme économique, passant d’une économie d’exportation brute de matières premières, à une économie de transformation.
F. A. A.
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