Réunis au sein du Syndicat National des Enseignants Vacataires du Bénin, le personnel enseignant occasionnel des collèges publics du Bénin annoncent des actions pour dénoncer le traitement dont ils disent être victimes. Dans une correspondance que Samson N. EMENOU KOUDOKPODE, le secrétaire général du syndicat a envoyé au ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Affaires Sociales, à celui de l’Economie et des Finances et au Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, il dénonce entre autres, « l’attitude chaque fois belliqueuse du gouvernement, sa mauvaise gestion du système éducatif en général et son mauvais diagnostic du système de vacation dans l’enseignement secondaire en particulier ». Selon cette correspondance, ces enseignants vacataires protestent « contre la volonté délibérée du Directeur de cabinet Charles Codjia, et de certains directeurs départementaux de l’enseignement secondaire de tordre le cou aux arrêtés en vigueur, d’organiser la traque aux vacataires et d’appauvrir davantage sans scrupule l’enseignant vacataire qui vit déjà au quotidien dans la psychose ».
Le syndicat revendique entre autres, « le relèvement immédiat du taux horaire de vacation à 3500 francs l’heure, la fin de l’infantilisation des enseignants vacataires et la liberté de circulation de l’enseignant vacataire et le rétablissement des vacataires expérimentés injustement remerciés ».
Aussi, les enseignants vacataires ont-ils décidé pour se faire entendre d’observer une grève d’avertissement de quarante-huit heures (48) pour compter de jeudi 16 novembre 2017 à partir de 00 heure à vendredi 17 novembre 2017 à minuit.
Armel TOGNON