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Dans une lettre ouverte au président de la République, les présidents des trois organisations estudiantines que sont la FNEB, l’UNEB et l’UNSEB, sont sortis de leur mutisme pour dénoncer les conditions de vie et de travail « dégradantes » dont ils sont victimes les apprenants de la part des responsables universitaires. Depuis la suspension en conseil des ministres le 5 Octobre 2016 des activités des organisations faîtières, les étudiants des universités publiques souffrent le martyr car, n’ayant personne pour les défendre. Malgré l’intervention de la Cour constitutionnelle qui a montré les limites de la décision gouvernementale, rien n’a été fait pour soulager les peines des étudiants. Les institutions à caractère culturel, sportif, éducatif et journalistique sont celles qui payent le prix de la décision gouvernementale, faute d’accompagnement du Centre des Œuvres Universitaires et Sociales. Ce qui peut avoir comme conséquence, la chute de ce grenier qui participe depuis plusieurs décennies à la formation des élites du pays.
Ils souhaitent que le gouvernement pose des actes concrets pour sortir les étudiants de cette situation qui a trop duré. Les organisations faîtières invitent les autorités à ne pas abuser de semblant d’accalmie sur le campus, car s’il y a une chose qui pourrait conduire les universités publiques dans une éventuelle crise, c’est le silence du gouvernement par rapport à la situation dans laquelle il a laissé le mouvement étudiant.