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Si l’Afrique est une terre d’opportunités, certains pays du continent en offrent davantage en raison des atouts naturels, économiques et autres dont ils sont dotés. C’est le cas du Bénin pays côtier, donnant sur nombre de pays de l’hinterland et partageant une large frontière avec le Nigéria, un gros marché. Un gouvernement ambitieux en place depuis 2016, prend des initiatives qui valorisent au mieux les atouts du pays dans divers domaines.Les reformes s’accélèrent et les mesures touchent plusieurs secteurs : la réforme du Code des Impôts et des procédures fiscales ; l’opérationalisation des zones économiques spéciales dont la zone industrielle de Glo Djigbé (GDIZ) ; la mise en place d’une plateforme Agro- Alimentaire du Grand-Nokoué ; d’une zone de libre-échange avec le Nigéria et les autres pays de la sous-région (cadre juridique de coopération, mécanismes de facilitation des échanges, émergence de co-entreprises, délocalisation réciproque des entreprises) etc. La digitalisation des procédures fiscales et douanières, télédéclaration et télépaiement des impôts, la dématérialisation et simplification des procédures de dédouanement ; des services publics (environ 158 nouvelles prestations ou services concernés) de la passation des marchés publics (e-procurement) ; la rénovation et extension des infrastructures portuaires etc.
LA STABILITÉ POLITIQUE ET SECRÉTAIRE DU PAYS EN FAIT UN PAYS SÛR POUR LES INVESTISSEURS
Une paix et une stabilité légendaires, une vaste côte maritime, une vitalité démocratique singulière, de riches terres arables, une offre touristique variée, une population jeune, dynamique, un programme harmonieux de développement avec des visions claires...le Bénin est une terre d !immenses opportunités. A ce jour en Afrique de l !Ouest, c !est l !un des rares pays où le terrorisme sévit moins si ce n !est dans quelques localités frontalières aux Etats du Sahel. Le dispositif sécuritaire qui se met en place privilégie une approche civile de sécurité par la réalisation d’infrastructures socio-communautaires dans les zones d’incursion ainsi que d’innovants projets de création et de promotion d’emploi pour les jeunes. Il met ainsi le pays à l !abri du grand terrorisme, et offre une plus grande sécurité et stabilité pour l !investissement. Le Ministre d’ État chargé de l’ Économie et des
Finances, Romuald Wadagni annonçait lors du débat d’orientation budgétaire comptant pour la loi de finances 2023, le 27 juin 2022 que l’Etat renfoncera davantage sa présence à travers de nombreux projets pour les populations des régions exposées. Depuis 1990, le Bénin a donné un bel exemple de démocratie, et on note un cadre politique et institutionnel stable en plein renforcement. Vieillissant, le processus démocratique dans ce pays ne cesse de se bonifier à travers des réformes politiques audacieuses engagées parlePrésidentTalon. Cette stabilité sécuritaire et politique du Bénin est un atout pour les investissements. Les réformes politiques devraient venir renforcer la stabilité démocratique et permettront de créer les conditions d’un environnement encore plus favorable aux affaires.
A tout cela, s !ajoute une stabilité monétaire corroborée par une économie particulièrement dynamique, une politique fiscale responsable au service de l’entreprise et de l’emploi et depuis 2016, une digitalisation accrue des services publics qui induit un gain d’argent et de temps dans toutes les procédures administratives. En un clic aujourd !hui sur le Portail National des services publics du Bénin, on peut obtenir plusieurs documents administratifs et créer également une entreprise au Bénin en l !espace de deux, trois heures sur monentreprise.bj.. En fin d’année 2020, le Bénin a été désigné n°1 mondial en matière de facilité de création d’entreprises par la CNUCED. On note chez les dirigeants actuels une vision claire et soutenue du développement, un cadre juridique assez moderne qui offre la sécurité que tout investisseur souhaiterait avoir. Il en est de même de la sécurité foncière avec une Juridiction spéciale en gestation pour régler les différents litiges et donner un maximum d !assurance aux investisseurs. Le Bénin également a mis en place un cadre juridique adéquat aux investissements. Il dispose d !un tribunal de commerce, un projet de tribunal en charge des affaires domaniales est en cours. L !idée derrière tout cela est de favoriser le maximum de sécurité dans les investissements, gage de sécurité aux investisseurs. Depuis décembre 2016, le pays sous la houlette du gouvernement du président Patrice Talon a élaboré un plan de développement et d’investissement à travers le Programme d’action du gouvernement (PAG) qui tire son fondement du programme National de Développement (PND), soutenu par divers documents de politiques stratégiques opérationnelles. Pour le second quinquennat 2021-2026, le Programme d’action du gouvernement PAG II élaboré se veut la pérennisation des acquis et de promotion du capital humain. Il se déclinera à travers des reformes et des projets structurants . « Il porte notre ambition d’entretenir durablement la flamme de la renaissance amorcée pour asseoir définitivement les bases de notre développement socio-économique en vue de l’amélioration des conditions de vie de chacun. » Patrice Talon.
UN PAYS AU FORT POTENTIEL AGRICOLE
Le pays dispose d’un fort potentiel agricole avec une bonne part de terres arables. Le Bénin, c’est la deuxième vallée la plus riche du monde après celle du Nil, l’Ouémé. Ainsi, l’agriculture constitue l’un des secteurs prioritaires de l’économie. Avec deux saisons pluvieuses l’an, le pays s’appuie sur une bonne pluviométrie et développe même avec ses vastes superficies de cours d’eau, des cultures de contre-saison. Le Bénin, c’est plusieurs identités sûres de production agricole. Depuis trois ans (2019, 2020, 2021), le pays plane sur le toit de l !Afrique dans la production cotonnière avec de belles perspectives sur la période triennale 2023-2025.
La qualité de noix de cajou produite au Bénin ne fait non plus l !ombre d !aucun doute. A- t-on besoin de parler de l !ananas « pain de sucre » du plateau d !Allada, à une dizaine de kilomètres de Cotonou qui a reçu le signe « Indication Géographique Protégée », du karité ou encore de la baume de cajou où excelle le Bénin avec l !entreprise Fludor, leader et la seule sur le continent dans la fabrication de ce lubrifiant qui sert dans l !aéronautique, la peinture, les engrais et autres ? C !est dire que la matière première existe grâce aux efforts du gouvernement qui permet depuis son avènement avec des mesures d !accompagnement, d !accroitre la productivité dans tous les domaines. À côté de l !agriculture en pleine modernisation avec des performances d !année en années croissantes, voit le jour depuis quelques mois des investissements et projets conséquents dans l !agro-industrie, la transition énergétique, la mobilité, le tourisme...
INVESTISSEMENT MASSIF DANS L’ÉNERGIE, LE TOURISME ET L’INDUSTRIALISATION
Avec 41,5 % de taux d’accès à l’électricité au niveau national en 2018 (source : Banque Mondiale), le Bénin affichait un taux inférieur à la moyenne des pays d’Afrique sub- saharienne (47,7 % en 2018 d’après la Banque Mondiale). Selon les statistiques nationales, le taux d’accès est de 53,9 % en milieu urbain contre 6,6 % en milieu rural. Parti d’une plateforme énergétique quasi inexistante et réduite à l’approvisionnement auprès des voisins (Nigeria, Togo, Ghana) en 2016, le Bénin a rapidement élaboré une politique de mise en place d’infrastructures adéquates de production. Pour son opérationalisation, le Gouvernement a engagé une réforme institutionnelle qui a conduit à la naissance de la Société Béninoise de Production Electrique (SBPE) avec pour principales attributions, la production et le transport de l’énergie, laissant ainsi à l’ancien opérateur la Société Beninoise d’Energie Électrique (SBEE), la commercialisation. Depuis lors, le temps de coupure a été considérablement réduit. Sauf catastrophes naturels et autres dégâts dans le réseau, le Bénin a fait définitivement dos au délestage, jadis lot quotidien des abonnés. Une assurance pour les investisseurs qui bénéficient même de branchement quasi-gratuit pour le raccordement au réseau et des tarifs relativement intéressant pour une production hautement concurrentielle. D’ailleurs, pour les PME/PMI, des opérations gratuites de connexion au réseau électrique national ont été offertes. En conseil des ministres le 7 juillet 2022, le gouvernement a considéré l’électrification comme un produit relevant du social et d’en faciliter l’accès en baissant le coût de raccordement à 25.000 FCFA contre 85.000 FCFA initialement . En clair, les investissements massifs en cours et à venir dans le secteur de l’énergie, favorisent le développement de nouvelles capacités de production et le renforcement des infrastructures de réseau, dans le but d’atteindre l’autonomie énergétique dans les prochaines années. De nombreuses opportunités liées au développement de la capacité de transformation agroalimentaire et le développement d’une agriculture moderne sont ainsi facilités.
Dans le domaine du tourisme, pour la quatrième année consécutive , le Bénin a été classé premier à l’échelle du continent africain en matière d’ouverture sur les visas, selon le rapport 2021 de l’Indice d’Ouverture sur les Visas en Afrique (IOVA). Il a accueilli 337.000 de touristes en 2019, ce qui les place au 145ème rang mondial en termes absolus. Si l’on rapporte le nombre de touristes au nombre d’habitants du Bénin, on obtient une image un peu plus comparable : avec 0,027 touristes par habitant, le Bénin se situait au 161ème rang mondial. En Afrique de l’Ouest, à la 6ème place, derrière le Ghana. Dans la même année le World Economic Forum dans son rapport sur la compétitivité du voyage et du tourisme le classait 22ème. Sa part dans le PIB devrait doubler d’ici 2025 par rapport à 2013, portés par des projets ambitieux, notamment dans le domaine du tourisme mémoriel. Des boulevards et avenues, des statues voient déjà le jour (dont la statue de l’Amazone, derrière le Palais de la Marina, à quelques encablures du Palais des Congrès et du Port Autonome de Cotonou les Jardins de Mathieu et la statue de Bio Guera devant l’aéroport de Cotonou et á Parakou , qui seront inaugurés fin juillet). La restauration de plusieurs sites touristiques du pays, tels que les palais royaux d’Abomey, le village lacustre de Ganvié, le fort portugais...et l’avènement de nouvelles infrastructures à savoir : le musée Vodoun, l’avenue de la Marina avec plusieurs places mémorables. L’offre touristique s’est également enrichie depuis novembre 2021 avec le rapatriement de 26 trésors royaux et l’acquisition de nombreuses collections d’art en prélude à la galerie nationale d’art en chantier à Ouidah. Tous ces investissements sont soutenus par l’ambition du gouvernement de faire de ce secteur une filière de développement économique créatrice de richesses et d’emplois, et le principal outil de rayonnement du Bénin à l’international. Le pays devrait progressivement devenir une destination touristique de premier plan en Afrique.
L’INDUSTRIALISATION ET LA CRÉATION DE LA ZONE INDUSTRIELLE DE GLO DJIGBÉ (GDIZ)
Le Bénin en raison de sa position stratégique offre de belles opportunités d’affaires. Pays, côtier donnant sur l’hinterland, proche du Nigeria, marché potentiel de plus de 200 millions d’habitants...des opportunités longtemps banalisées mais que le gouvernement du président Patrice Talon travaille à valoriser, rentabiliser et ne plus rien laisser passer afin de simuler le secteur industriel. C’est alors qu’avec le PAG 2 « Le développement ça y est », un projet de Zone Economique Spéciale, la zone industrielle de Glo Djigbé (GDIZ) située à 45 km de Cotonou a vu le jour. Il s’agit d’une ville industrielle qui s’étend sur plus de 1.640 hectares et qui est dédiée à la transformation locale de plusieurs produits agricoles, notamment le coton, la noix de cajou, l’ananas, la noix de karité, le palmier à huile, le soja, le bois et bien d’autres.
Partant de la politique agricole très concluante que déploie le pays depuis 2016, l’ambition du gouvernement est de capter de manière beaucoup plus importante la plus- value de l’agriculture béninoise. A cet effet, la GDIZ devrait attirer un investissement d’au moins 1,4 milliards de dollars US pendant la première phase et créer environ une dizaine de milliers d’emplois. C’est une zone de très grande attraction en raison des nombreuses facilités dont bénéficient les investisseurs qui s’y installent. A la GDIZ, les entreprises bénéficient de plusieurs exonérations notamment les droits fiscaux, douaniers, patronal..., d’un libre accès au marché sous régional et international. Elles ont également la possibilité de rapatriement de capitaux. Le Bénin, c’est également une population jeune, dynamique et rompue à la tâche, une main d’œuvre globalement abordable.
UN PORT DYNAMIQUE ET EN PLEINE MODERNISATION
Une chose est de parvenir à produire en quantité mais une autre demeure le marché d’écoulement. En plus du potentiel marché nigérian (plus de 200 millions d !habitants), le Bénin dispose d !un Port autonome très dynamique et en modernisation continue depuis quelques années. C !est aux mains des professionnels du Port d !Anvers qui ont fait leurs preuves ailleurs dans le monde. C !est dire que l’écoulement de la production industrielle de la GDIZ sera aisé pour ceux qui souhaitent aller sur le marché étranger. Un réseau routier dense et constamment renforcé profitera également aux distributeurs désireux de desservir l !hinterland depuis la GDIZ. Avec le PAC et les travaux de modernisation, les activités de transit sont désormais très fluides. La Société Benin Control
commis aux travaux de dédouanement, de tracking, d !enlèvement et autres, fait de sorte à accélérer les différentes procédures. En l !espace d’une demi-journée, il est possible d !enlever
aujourd !hui une marchandise du PAC. Selon le classement de Africa Logistics Magazine rapporté par MARITIM AFRICA (www.maritiafrica.com), le Port autonome de Cotonou compte au nombre des plus grands en Afrique et occupe sur la liste la sixième position en 2020. Plusieurs autres classements confortent cette position et fait du PAC, une référence en Afrique. Des projets d’élargissement des quais, d !acquisition de remorqueurs de grande puissance, la construction de nouveau terminal (Terminal 5), reconstruction du quai Nord, extension du bassin portuaire de 154 mètres et le renouvellement de tout l’équipement naval etc. permettent à ce jour de maintenir le cap. Globalement, le PAC offre au jour le jour, de nouveaux atouts pour le transit et des opérations dans la plus grande sérénité.