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L’alliance de partis, l’Union fait la Nation (Un) se préoccupe de la restauration de la qualité du système éducatif national et ce à travers la mise en œuvre d’un comité thématique de l’éducation. Ce comité a été chargé des réflexions, analyses et études pour accompagner le gouvernement dans les réformes éducatives entreprises. Le comité thématique de l’alliance a présenté le rapport de ses travaux, ce samedi 27 mai 2017, à Cotonou.
Après les commissions Santé et Agriculture qui ont présenté récemment les fruits de leurs travaux, c’était le tour du comité Education de soumettre, ce samedi 27 mai à l’Isba à Cotonou, les résultats de ses réflexions pour validation. Les travaux du comité de l’éducation de l’Union fait la Nation, dirigés par Auguste Vidégla, président du comité thématique et ses camarades se sont déroulés d’août 2016 à avril 2017.
Pour Auguste Vidégla, cette étude est en phase avec les préoccupations actuelles de développement économique social et culturel du pays. Selon les résultats liés aux différentes parties de cette étude, l’apprenant béninois doit être suivi rigoureusement, la gouvernance politique et administrative de l’école béninoise doit désormais sortir de l’éparpillement ministériel pour s’insérer dans une logique d’unification ministérielle.
En attendant de revenir sur la problématique du suivi de l’apprenant, le comité technique de l’éducation de l’UN propose au gouvernement Talon, la formation technique, professionnelle et duale, le rattrapage de la gestion de l’interdiction des activités des associations estudiantines , l’instauration non discriminatoire de l’examen national pour l’obtention des diplômes de licence et de master au profit des étudiants des universités aussi bien privées que publiques et la prise en compte des solutions proposées pour le sous-secteur par les experts du domaine.
Le président Bruno Amoussou, au cours de son allocution, a présenté le tableau de la crise que traverse le secteur éducatif béninois et d’autres pays. Selon lui, le Bénin ne peut sortir de l’ornière si la qualité des ressources humaines ne s’améliore. Pour relever les défis de la révolution numérique qui va induire de nouveaux comportements, « nous sommes obligés de revoir tout notre système d’éducation, de lui fixer des orientations nouvelles assises non seulement sur nos réalités, mais ouverte sur le monde », a-t-il suggéré. Il encourage les autres groupes politiques à bâtir des programmes et non des offres programmatiques telles que l’argent et autres sur la base desquelles les populations votent lors des joutes électorales.
Boniface CAKPO