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Les pressions exercées sur l’Iran pour qu’il accélère les pourparlers sur le Plan d’action global commun relatif au programme nucléaire iranien (PAGC) se sont révélées inapplicables, a déclaré le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia, lors d’une conférence de presse vendredi.
"Nous sommes heureux que nos partenaires américains manifestent la volonté de revenir dans le cadre du Plan d’action global commun. [Les États-Unis] reprochent aux Iraniens de ne pas se hâter à reprendre les négociations, a déclaré M. Nebenzia. À ce sujet, j’ai dit à mes collègues américains que lorsque l’administration de Joe Biden est arrivée à la Maison Blanche et qu’elle a dit vouloir reprendre les négociations sur le PAGC, pour revenir aux engagements pris dans le cadre de l’accord, nous l’avons exhortée à le faire dès que possible."
Selon le représentant permanent russe, il a fallu plusieurs mois avant que les négociations ne reprennent. Le diplomate a rappelé qu’il y avait également des élections en Iran.
"Je pense que la pression exercée sur l’Iran pour accélérer [les négociations], comme l’expérience le montre, ne sert à rien. Nous les appelons également [à négocier], a noté M. Nebenzia. Nous devons nous asseoir à la table des négociations et revenir à l’accord. Nous espérons que cela se produira bientôt. Il y a des problèmes entre l’Iran et l’AIEA, j’espère qu’ils seront réglés et que nous reprendrons les négociations.
Des pourparlers entre l’Iran et les cinq médiateurs (Russie, Royaume-Uni, Allemagne, Chine, France) visant à rétablir l’accord sur le nucléaire iranien dans sa forme initiale sont en cours à Vienne depuis avril. Les parties discutent de la levée des sanctions américaines contre la République islamique, du respect de ses engagements nucléaires et du retour des États-Unis dans le cadre du PAGC. Les représentants des États parties à l’accord tiennent également des consultations séparées avec les émissaires américains sans la participation de l’Iran. Les parties ont marqué une pause à la fin du mois de juin, qui a été retardée par l’élection présidentielle en Iran et la formation d’un nouveau gouvernement dans le pays.
Source : TASS
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