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6358 procédures dont 1956 dossiers relatifs à la cybercriminalité ; 225 relatifs à l’infraction de blanchiment de capitaux ; 55 liés à la corruption ; 116 de détournement de deniers publics ; 35 de fraude fiscale et 149 de trafic international de drogue à haut risque ont été traitées par la Cour de répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) à la date du 17 septembre 2024.
« La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) face aux infractions émergentes : Forces et faiblesses ». C’est sous ce thème que la CRIET a fait sa rentrée judiciaire solennelle ce mercredi 09 octobre 2024. Le magistrat Edouard Cyriaque Dossa, président de la CRIET a présidé la cérémonie tenue en présence du Ministre de la justice et de la législation, Yvon Detchénou et de Victor Adossou Dassi, président de la Cour suprême.
Occasion pour le Procureur spécial près la CRIET de faire le point des dossiers traités par la juridiction spéciale depuis sa création en 2018. 6358 procédures dont 1956 en lien avec la cybercriminalité ; 225 relatifs à l’infraction de blanchiment de capitaux ; 55 dossiers liés à la corruption ; 116 de détournement de deniers publics ; 35 de fraude fiscale et 149 de trafic international de drogue à haut risque ont été traitées par la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) à la date du 17 septembre 2024.
« L’on a observé une progression constante du nombre de procédures de cybercriminalité : 347 en 2022, 415 en 2023 et déjà 576 au 17 septembre 2024 », a précisé Mario Mètonou. Cette hausse du nombre de procédures traitées ne doit, toutefois, pas être interprétée comme un signe d’échec. « Elle traduit plutôt une montée en efficacité des services d’enquête et de la CRIET », a nuancé le Procureur spécial.
M. M.