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Dans un audio partagé sur les réseaux sociaux, un sergent raconte les circonstances dans lesquelles un garde-corps a été abattu, mercredi 27 avril 2022, dans l’enceinte de l’Ecole Primaire Publique de Mènontin (Cotonou) par la police.
En attendant une version officielle de la Police Républicaine, un sergent se présentant comme le frère du garde-corps tué, mercredi dernier, à Menontin, relate les faits.
Plusieurs médias ont présenté l’agent de sécurité comme un présumé cambrioleur. Selon le sergent, la victime n’est ni malfrat, ni cambrioleur encore moins un voleur d’enfant. Dans son audio partagé sur les réseaux sociaux, il explique qu’effectivement l’argent de sécurité s’est rendu dans une cabine de mobile money mais dans l’intention de faire un dépôt d’argent.
Garde-corps d’une autorité de la République, il était en tenue civile mais portait une arme.
Son malheur est que quelqu’un a constaté qu’il portait une arme sous sa tenue et donné l’alerte. « Quelqu’un a constaté (...) son arme », a-t-il dit.
Dans les minutes suivantes, une foule l’entoure en criant ‘’Oh ! voleur, oh ! voleur’’.
Des agents de police se déploient sur les lieux.
Craignant une vindicte populaire, il a prend la fuite pour se cacher dans la chambre du gardien de l’Epp de Mènontin. Il prend un enfant avec lui dans l’intention d’avoir le temps nécessaire pour converser avec la police. A en croire le sergent relatant les faits, le fugitif de sa cache appelle de son téléphone portable sa mère et un de ses frères policier. Ce dernier qui était en mission hors de Cotonou lui indiquait la conduite à tenir.
Seulement, il est difficile de savoir s’il est le premier à tirer avant d’être abattu par la police.
La fouille effectuée sur la victime a permis de retrouver sa carte d’identité et son badge d’accès à la Présidence de la République. Selon les informations, la victime est le garde-corps d’une personnalité en service à la présidence.
Une enquête est ouverte.