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Un point de presse se tient ce vendredi 24 janvier 2020 à la direction générale de la Police Républicaine à Cotonou sur la situation relative à l’arrestation du meneur présumé Faleti Biao Ayodele. Face à la presse, les autorités de la Police républicaine ont présenté l’inculpé et les faits qui lui sont reprochés.
Le général autoproclamé de Savè identifié comme l’un des présumés meneurs des dernières scènes de violence enregistrées dans la commune est transféré à la Brigade criminelle, après son arrestation dans un centre d’hébergement à Parakou le 23 janvier 2020.
Plusieurs faits sont reprochés au chef rebelle de Savè. Il était recherché depuis quelques jours pour association de malfaiteurs, rébellion, atteinte à la sûreté de l’État, complicité et trafic d’armes en association avec une organisation terroriste, et pour avoir publié sur des réseaux sociaux, des séquences de vidéos et autres informations répréhensibles.
Selon les responsables de la Police républicaine, le sieur Faleti n’est pas étranger aux actes de violences et de vandalisme perpétrés depuis quelques semaines dans certaines localités du pays. « Ces actes sont l’œuvre de groupes organisés ayant pour chef de file, un gangster hors pair, FALETI Biaou Ayodélé Prudence alias « Général Faleti », né le 27 décembre 1990 à Parakou », ont-ils déclaré ce vendredi au cours d’un point de presse. Ces bandes délinquants s’en prennent aux populations et les empêchent de vaquer librement à leurs occupations. Des actes de pillage ont été perpétrés çà et là dans diverses localités. Même un véhicule du cortège du président de la Cour Suprême en mouvement vers Parakou le 09 janvier dernier n’a pas été épargné, selon les policiers. Non seulement ledit véhicule a été saccagé mais des documents importants ont été emportés.
Ces divorcés sociaux n’hésitent pas à affronter les forces de défense et de sécurité avec des armes automatiques. Ces derniers jours, ils ont été très actifs sur les réseaux sociaux en diffusant des enregistrements audio et vidéo qui incitent à la révolte, à la haine, à la désobéissance civique et à la violence.
« Aussi, ont-ils proféré des menaces ouvertes à l’encontre des autorités et diverses personnalités de notre pays. La gravité de ces publications et les agissements de ces divorcés sociaux ont amené la Police républicaine à réagir promptement pour mettre fin à ces pratiques très préjudiciables à la paix et à la concorde nationale », martèlent les responsables des forces de sécurité.
Le « Général Faleti » est déféré devant les autorités judiciaires pour répondre de ses actes. Il encourt des peines d’emprisonnement et des amendes.
Akpédjé AYOSSO
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