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En agonie depuis quelques années, le football béninois renaît peu à peu de ses cendres. Après les nombreuses réformes lancées par le ministre Oswald Homeky, c’est le tour du chef de l’État de faire peser sa vision dans la balance. Au profit d’une rencontre avec les chefs d’entreprises publiques et privées, Patrice Talon révèle ses ambitions de voir le sport rehaussé par une image nouvelle. Ainsi, il ambitionne associer les entreprises privées et publiques dans sa dynamique de développement du sport.
L’un des stimulants pour ce projet est relatif aux taxes proposées pour le développement du sport car le gouvernement à lui seul ne peut assurer son développement. L’homme dont on reconnaît ses réflexions ultra ascendante souligne que « Notre ambition est d’éveiller chez les enfants, leurs instincts, leurs talents, leurs dispositions sportives et de pouvoir détecter ceux qui ont vraiment des aptitudes, les accompagner à aller un peu plus loin jusqu’au niveau des académies ». Pour une fois depuis le Renouveau démocratique, le gouvernement donne le quitus aux entreprises de participer à la relève du sport roi. Il faut dire que la voie est déjà tracée pour répondre favorablement à cette main tendue du gouvernement. 1/1000 du chiffre d’affaires hors TVA (art 293- 13 à 293-16) dans la loi des finances exercice 2019 en étude à l’Assemblée nationale ira dans ce sens. Patrice Talon donne carte blanche aux entreprises privées pour créer des clubs professionnels. Etant libres de choisir la discipline sportive de leur choix, les entreprises auront désormais des salariés sportifs et l’État ne prend pas de taxe sur le salaire des sportifs déclarés par celles-ci.
Loin d’un combat vain, la route de l’ascension du football professionnel est simplement tracée. L’espoir est donc permis avec cette nouvelle donne. Le chef de l’État plus qu’un manager hors pair a su dévoiler une autre méthode de promotion du cuir rond. L’essentiel est donc fait. Toutes les entreprises ont donné leur accord de principe pour aider à relever le football béninois. Des talents jeunes seront alors dénichés pour rendre ce sport attractif et sidérant. Patrice Talon a donc trouvé la voie idéale pour que les vieux n’aillent plus représenter les cadets à un championnat des moins de 17 ans. Le peuple doit accompagner ce nouveau projet bien ficelé qui fait rêver les jeunes amoureux du cuir rond. C’est la nouvelle marque de la Rupture pour la renaissance du football agonisant au Bénin. Simplement merci à Patrice.
Giscard AMOUSSOU
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