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Palais des gouverneurs

La minorité parlementaire monte au créneau




Après l’envoi d’un signal au peuple pour le 28 avril, suite au refus de l’opposition de collaborer, cette dernière ne s’est pas laissée au jeu de la majorité. Dans une déclaration ce lundi au parlement, les députés de la minorité fustige l’attitude de la majorité et disent prêts pour les solutions car pour eux il n’y a pas d’élections sans l’opposition.
Dans une déclaration lu ce lundi en plénière à Porto-Novo, la minorité parlementaire a fait parler d’elle une fois encore. " Dans la soirée du vendredi 29 mars dernier, nous avons entendu une déclaration lue à la tribune de l’Assemblée Nationale par l’Honorable Jean Michel Abimbola, au nom et pour le compte de 36 députés membres du BMP", a déclaré le porte-parole de la minorité.
L’opposition rappelle que cette déclaration " il est estimé que le consensus n’est pas trouvé, du fait de l’opposition qui « à travers la minorité parlementaire poursuit le dilatoire, jouant toujours avec les nerfs de nos populations impatientes d’une issue à ce feuilleton qui n’a que trop duré »". Les députés de la minorité estiment que "Cette déclaration mensongère n’est qu’une illustration supplémentaire de la mauvaise foi qui a caractérisé la majorité parlementaire tout au long du processus de recherche de solutions pour des élections législatives inclusives".
Ils font comprendre dans leur propos que " nos collègues de la majorité savent bien que dans la mi-journée de ce vendredi, aux environs de 13 heures 30 minutes, les présidents des groupes parlementaires ont été appelés par le Président de l’Assemblée Nationale dans son bureau, afin de recevoir les différents avant-projets de propositions de lois dérogatoires. Cette séance de travail qui a duré une heure environ, a été l’occasion pour proposer à la majorité et à la minorité, de prendre contact avec la classe politique, étant entendu que la question de la révision de la constitution a refait surface".
L’opposition rappelle que c’est " A la demande des députés de l’opposition de mettre le week-end à profit pour que le travail se fasse sereinement afin que le lundi, l’étude en commission et plus tard la plénière adopte les deux textes, le président OKOUNLOLA soutenu par les présidents IDJI et AKE, ont martelé qu’il fallait en finir le vendredi, même s’il faut aller jusqu’à deux heures de la nuit".
Ils martèlent que " C’est sur cette base que nous nous sommes quittés pour aller consulter les nôtres". Les députés de la minorité déplorent que " C’est avec étonnement qu’aux environs de 19 heures, alors que le Président de l’Assemblée Nationale était dans son bureau attendant les deux parties aux négociations, et nous, en pleine séance de travail autour des nouveaux avant-projets de propositions de lois dérogatoires, avions appris qu’une déclaration se faisait à la tribune de l’Assemblée Nationale".
Ils estiment que grande leur surprise ‘’d’entendre que les présidents IDJI, OKOUNLOLA, AKE et l’honorable ADOMAHOU représentant le président NAGO, ont signé cette déclaration, alors que tous, dans le bureau du Président de l’Assemblée Nationale, ont proposé que nous travaillions jusqu’à même tard la nuit pour une issue de sortie de crise".
Il n’y aura pas d’élections sans l’opposition

Pour cela, ils condamnent fermement cette attitude de ce groupe de députés qui ne traduit pas une volonté de recherche du consensus. Les députés de la minorité trouvent inopportun cette déclaration du vendredi.
Pour eux c’est " Dans la résolution de la crise, que le Président de la République a désigné un facilitateur qu’est le Président de l’Assemblée Nationale". Ils se posent ainsi plusieurs interrogations : " Revenait-il à l’honorable ABIMBOLA de décréter l’échec des négociations alors que le facilitateur désigné n’a pas encore déposé son rapport ? N’est-ce pas là la tricherie que nous avons toujours dénoncée depuis l’ouverture des pourparlers ?" " Après cette forfaiture, les faucons de la mouvance présidentielle ont pris tout le week-end pour parcourir le pays et annoncer aux populations que seuls les deux partis privés du Président de la République iraient aux élections le 28 avril. Ceci nous laisse croire à un jeu flou dans le camp du Chef de l’Etat vis-à-vis de la Nation toute entière", dénoncent-ils dans la déclaration.
Les élus de la minorité interpellent le chef de l’État sur le comportement de ces députés qui le soutiennent et qu’ils estiment ne lui rendent pas service. "C’est la raison pour laquelle nous tenons à rappeler à Son Excellence, Monsieur Patrice TALON, que le 06 avril 2016, à sa prise de fonction, il a hérité d’un pays pas riche comme les grandes puissances, mais heureux. Il a hérité d’un pays qui lui a personnellement tout donné et qui lui a permis d’en être la première fortune, un pays démocratique qui a permis vaille que vaille, le retour d’exil d’un de ses fils pour l’en faire Président de la République. Mais aujourd’hui, ce sont les partisans de cet enfant prodige qui veulent détruire ce beau pays", souligne la déclaration. " Pour nous, il ne saurait avoir d’élections législatives sans l’opposition, car, il est difficile de prendre tous les Béninois pour des incultes en leur faisant croire que c’est seulement les partis politiques privés du Président de la République, qui n’ont pas trois mois de vie, qui sont capables de prendre part aux consultations électorales tandis que les partis d’opposition qui ont régulièrement pris part aux joutes électorales, sont exclus de la compétition", souligne les députés de l’opposition. Aussi soulignent-ils que " Cette déclaration de ce groupe de députés de la majorité parlementaire est une provocation inacceptable. Elle n’est ni plus ni moins qu’une tentative de passage en force du BMP, et une volonté de confisquer le droit du peuple béninois à choisir librement ses représentants".
Ils invitent " la classe politique, la société civile, les centrales syndicales et la population béninoise toute entière, à se lever pour barrer la route à l’exclusion, à l’arbitraire et à la remise en cause de notre démocratie".
La population béninoise doit se tenir prête pour les mots d’ordre de l’opposition, invitent-ils. Ils se disent disponibles pour une solution à l’impasse électorale. " Nous réaffirmons notre disponibilité à œuvrer pour la recherche d’une solution consensuelle pour des élections inclusives", réaffirment-ils tout en soutenant qu’il n’y aura pas d’élections sans l’opposition.
G.A.

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