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Le secrétaire général adjoint du gouvernement (SGAG) et porte-parole du gouvernement a échangé avec les professionnels des médias, vendredi 08 octobre 2021. Lors de la séance tenue dans les locaux du média en ligne www.24haubenin.bj/, Wilfried Houngbédji a expliqué aux journalistes quelques transformations qui interviendront au niveau de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrosrisme (CRIET) avec le projet de loi portant mesures spéciales de répression des infractions commises à raison du genre et de protection de la femme.
La CRIET changera-t-elle de dénomination ? Cette question « préoccupante et pertinente » se pose lorsqu’on apprend que la Criet sera désormais compétente pour réprimer les infractions à raison du genre. Et ce, si le projet de loi portant mesures spéciales de répression des infractions commises à raison du genre et de protection de la femme en examen à l’Assemblée parvenait à être adopté et promulgué.
Pour Wilfried Léandre Houngbédji, le gouvernement n’a pas envisagé de changer le nom de la CRIET. « On y crée par contre, une nouvelle chambre d’instruction dédiée aux infractions à raison du genre », a annoncé le SGAG, vendredi 08 octobre 2021, lors d’une séance d’échanges tenue dans les locaux de 24HauBénin avec les journalistes.
De nouveaux magistrats et des moyens à la CRIET
« (…) Cette chambre (d’instruction, ndlr) va recevoir du personnel magistrat et accessoires qualifiés pour prendre en charge les infractions liées au genre », a précisé Wilfried Léandre Houngbédji.
Plusieurs autres sujets dont la levée de la mesure d’interdiction d’exporter les produits vivriers ; la signature de contrat entre le gouvernement et Club Med pour la réalisation du village de vacances d’Avlékété, la saisie de 2,5 tonnes de drogue, étaient au menu des échanges avec les journalistes.
Le projet de loi portant répression des infractions du genre et de protection de la femme introduit des ‘’infractions pour la commission desquelles le sexe de la victime est la considération préalable’’. Cette nouvelle catégorie d’infractions prend en compte le harcèlement sexuel, le viol, l’interruption forcée de grossesse ou les mutilations génitales féminines dans la répression.
Le gouvernement a présenté le projet aux députés le 23 septembre dernier. L’Assemblée nationale a procèdé à l’examen et à l’adoption du projet de loi lors de la session extraordinaire ouverte le 7 octobre dernier.
Marc Mensah