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Le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Gaston Cossi Dossouhoui a lancé le vendredi 05 février 2021, le projet SAFEVEG West Africa. La cérémonie a eu lieu à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou en présence de l’ambassadrice, Chef de Délégation de l’Union Européenne et de l’ambassadrice du Royaume des Pays-Bas près le Bénin.
Augmenter la production locale de légumes plus sûrs, sans danger pour la santé des consommateurs, des producteurs, et pour l’environnement, en utilisant des Bio-pesticides, des méthodes de lutte intégrée contre les nuisibles, et en maîtrisant les problèmes de contamination microbienne dans toute la chaîne de valeur. C’est le but du projet SAFEVEG West.
Ledit projet permettra d’augmentation la consommation de légumes dans les zones urbaines et périurbaines ; l’utilisation accrue de pratiques agricoles et post-récolte durable et intelligentes face au climat ; le renforcement des entreprises maraîchères ; le renforcement des bases factuelles pour des politiques et des interventions efficaces, et des capacités des systèmes nationaux de recherche agricole en recherche et développement sur les légumes.
SAFEVEG West a également pour objectif de créer un « axe d’innovation dans le secteur des légumes » Bénin- Burkina Faso- Mali. Ce va favoriser une expansion à d’autres pays de la CEDEAO, en reliant les centres régionaux de Worldveg au Bénin et au Mali, aux centres de recherche nationaux des trois pays.
Il s’agit d’un projet financé à hauteur de 11,8 millions d’euros par l’Union Européenne et les Pays-Bas. L’Ambassadrice des Pays-Bas près le Bénin, Mme To Tjoelker-Kleve a relevé l’importance de la mise en œuvre du projet.
Selon Sylvia Hartleif, ambassadrice, Cheffe de Délégation, il faut une approche originale et aussi des partenariats durables entre les institutions de recherche agricole d’Europe, du Bénin, du Burkina-Faso et du Mali.
« La consommation de fruits et légumes par habitant, par jour est d’environ 107g. Ce qui fait à peine 40 g/Béninois/an. Et vous conviendrez avec moi que les normes de la FAO sont autour de 80 à 100 kilo/personne/an », a souligné le ministre Gaston Cossi Dossouhoui. Le projet permettra donc de combler ce déficit.
Il ajoute que l’agriculture urbaine et périurbaine « contribue fortement à la sécurité alimentaire et à l’amélioration des revenus des jeunes et surtout des femmes, des couches vulnérables qui se trouvent au cœur des préoccupations du gouvernement de Patrice Talon ». Le projet d’une durée de 5 ans est une opportunité pour les jeunes diplômés des collèges et universités agricoles, des 03 pays cibles.
A.A.A
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