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Trois membres d’une même famille ont été inculpés le 3 août 2020 dernier dans l’état de Chicago aux États-unis, de complicité d’exploitation de main-d’œuvre pour avoir prétendument forcé deux adolescents béninois sans papiers à travailler dans la banlieue de Chicago.
Nawomi AWOGA, 71 ans, de Hazel Crest, et ses deux filles, Marina OKE, également connue sous le nom de Marina Fandohan, 34 ans, de Country Club Hills, et Assiba Léa Fandohan, 31 ans, de Hazel Crest, sont accusées de conspiration visant à cacher, héberger et mettre à l’abri deux jeunes adolescentes béninoises, selon un acte d’accusation rendu au tribunal de district américain de Chicago. L’acte d’accusation accuse également les prévenus de forcer les enfants à travailler en les menaçant d’un préjudice grave à une victime ou à une autre personne.
Les accusés ont été arrêtés lundi. Awoga a fait une première comparution devant le tribunal le 5 août 2020, à 15 heures, devant le juge Young B. Kim, un magistrat américain, tandis qu’Oké et Fandohan ont fait leur comparution devant le juge Kim pour les audiences de détention le 6 août 2020, à midi.
L’acte d’accusation et les arrestations ont été annoncés par John R. Lausch, Jr, Procureur des États-Unis pour le district nord de l’Illinois ; James M. Gibbons, Agent Spécial en Charge du bureau de Chicago pour les enquêtes de sécurité intérieure liées à l’immigration aux Etats-Unis et à l’application des règles de douane ; Irene Lindow, Agent Spécial en Charge du bureau de l’Inspecteur Général du Département américain du Travail à Chicago ; et Patrick S. Mills, Agent Spécial en Charge du Service de Sécurité Diplomatique (DSS) du département d’État américain, bureau de Chicago. Le bureau du Shérif du comté de Cook, le département de police de Chicago et le Bureau Régional de Sécurité de l’Ambassade des États-Unis à Cotonou, au Bénin, ont apporté une aide substantielle à l’enquête. Le gouvernement est représenté par les Procureurs Fédéraux adjoints Barry Jonas et Tiffany Ardam.
Selon les accusations, Awoga a entraîné les victimes, alors âgées de 14 et 12 ans, à mentir aux autorités d’immigration américaines au Bénin sur leurs relations familiales afin d’obtenir des visas de tourisme, puis les a accompagnées aux États-Unis. Une fois aux États-Unis, les accusés ont hébergé les victimes dans des résidences de la banlieue de Chicago, à savoir à Country Club Hills et Hazel Crest, tandis que les victimes étaient forcées de fournir du travail et des services pour le profit financier des accusés, indique l’acte d’accusation.
Il est rappelé au public qu’un acte d’accusation n’est pas une preuve de culpabilité. Les accusés sont présumés innocents et ont droit à un procès équitable au cours duquel le gouvernement a la charge de prouver leur culpabilité au-delà de tout doute raisonnable. En cas de condamnation, la Cour doit imposer une peine raisonnable conformément aux lois fédérales et aux lignes directrices américaines en matière de peines.
LA RÉDACTION
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