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La nouvelle mouture de la constitution a été adoptée dans la nuit de jeudi à vendredi à l’Assemblée nationale. L’examen de la proposition de loi modificative de la constitution fait suite aux recommandations du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre 2019.
Les députés des deux partis proches du pouvoir (Bloc Républicain et Bloc Progressiste) ont donné leur accord de principe pour l’amendement des différents articles de la proposition de loi modificative de révision de la constitution.
Un pari gagné pour le président Patrice Talon, qui a inscrit l’amendement de la constitution parmi les priorités de son Programme d’actions de Gouvernement. Comme points phares, il y a l’alignement des mandats devant permettre l’organisation d’élections générales, les députés auront un mandat de 05 ans comme le président de la République et le renouvellement de leur mandat limité à 3. Les députés ont aussi introduit la suppléance provisoire. Autrement dit, un élu titulaire pourra toujours reprendre son siège cédé à son suppléant.
La nouvelle loi entend favoriser l’élection des femmes dans les assemblées politiques telles que le parlement et les conseils communaux et municipaux.
Il y a aussi la création de la Cour des comptes, l’instauration d’un poste de Vice-Président de la République, la limitation du mandat des conseillers à la HAAC à 2 et la constitutionnalisation de l’abolition de la peine de mort.
Selon le
ministre de la justice, qui représentait le gouvernement à l’hémicycle, la révision longtemps refusée par "pudeur politique" s’impose pour moderniser la démocratie béninoise. « La nouvelle génération sera reconnaissante à la 8ème législature", a déclaré Sévérin Quenum.
Avec l’adoption définitive de la réforme, les Béninois auront désormais ‹‹ un nouveau motif de fierté nationale », a déclaré le Garde des sceaux.