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La Cour constitutionnelle a été saisie d’une requête du citoyen Alain Diogo accusant les anciens présidents Yayi Boni et Nicéphore Soglo dans la situation de fermeture de frontières que connaît le Bénin et certains pays avec le Nigéria. Dans sa requête, le requérant a aussi accusé le président nigérian, Muhammadu Buhari de fermeture illégale des frontières.
En réponse à cette requête, la Cour a convoqué les anciens chefs d’Etat, Boni Yayi et Nicéphore Soglo pour une audience de mise en état mardi 07 janvier 2020. Il était attendu d’eux des observations par rapport au recours formulé par le citoyen. Ces deux anciens présidents à défaut de se présenter, pouvaient selon la convocation de la Cour, se faire représenter.
Contrairement aux publications sur les réseaux sociaux, le président nigérian n’a pas été convoqué par la haute juridiction. L’information a été démentie par le service de communication de la Cour constitutionnelle. « Je signale et je confirme que la Cour constitutionnelle n’a jamais convoqué le président Buhari du Nigeria. Je dis jamais », a démenti l’attaché de presse de la Cour constitutionnelle. « La Cour ne s’est pas levée brusquement pour convoquer les anciens présidents. L’institution répond systématiquement à tout citoyen qui forme un recours », a expliqué Hospice Houénou de Dravo.
Invités à la Cour mardi dernier, les présidents Yayi et Soglo ne se sont pas présentés ni se faire représenter.
Ce qui a amené le vice-président de l’institution, Razaki Amouda Issifou à renvoyer le dossier à une date ultérieure.
F. A. A.
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