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Pendant que tout le peuple béninois a son regard orienté vers la Cour constitutionnelle quant à la promulgation de cette loi votée le 2 janvier 2018, plusieurs citoyens se permettent de donner leurs points de vue favorables à ce vote. Ces derniers pensent que dans un Etat qui se veut véritablement émergent, cette manoeuvre qui consiste à laisser le travail sous prétexte de revendications syndicales a des conséquences fâcheuses pour le pays. En effet, malgré le fait que la Constitution du 11 décembre 1990 reconnaît ce droit aux travailleurs, les agents de certains secteurs vitaux comme la santé, la sécurité publique et les magistrats en font abusivement usage au grand malheur des populations. Des agents qui ont prêté le serment d’apocryphe, celui de sauver des vies, vont en grève et laissent souvent cette mission pour des causes qui ne sont pas forcément justes. Il y a bien d’autres manières de revendiquer et de se faire entendre. Il en est de même pour les agents de la sécurité publique et les magistrats dont les casiers ne manquent pas de dossiers urgents dont le traitement est indispensable au Nouveau Départ et au Bénin révélé prônés par le premier magistrat du Bénin à qui tout le peuple a conféré le pouvoir d’agir et de conduire la destinée de la nation jusqu’en 2021. Ce vote vient à point et est même salvateurs disent de nombreux citoyens, en ce sens que les grèves des agents de ces secteurs ont longtemps gangréné et empêché l’essor de la nation béninoise sous bien de régimes présidentiels par le passé.
Daniel HOUEGAN/Le Grand Matin