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Aujourd’hui tous les regards sont tournés vers les élections législatives de 2019. Les différents regroupements se dessinent. La reconfiguration de la classe politique devient imminente. Chacun choisit son camp. Il est évident que le combat entre l’opposition et la mouvance sera une fois de plus au paroxysme. Les influences de terrain, l’arrivée des jeunes dans la barque, les vieux renards imperturbables dans leurs fiefs ne démordent pas. A voir ce qui se passe dans l’arène politique, une thèse se dessine. La rafale de la mouvance présidentielle. Même si les voix s’élèvent en sourdine contre la gouvernance actuelle, il est difficile de ravir la vedette aux anciens parlementaires qui continuent d’avoir leurs bases aussi solides que l’on ignore. Les partis engagés qui soutiennent les actions du chef de l’État partent gagnants.
Faute d’une cohésion dans le rang de l’opposition, la mouvance réussit à s’organiser autrement.
Le champ devient de plus en plus large à balayer puisque les forces de l’opposition n’ont plus une voix unie.
Cette situation ouvre la vanne à la mouvance présidentielle.
Deux grands blocs à savoir le Bloc Républicain et le parti Progressiste auront une totale emprise du terrain. Avec leurs regroupements, il peut arriver que chaque bloc ait au moins un député dans chaque circonscription électorale. Avec une bonne organisation, les Républicains et les Progressistes pourront partir avec 48 députés. Sans oublier la force du Prd qui malgré tout, s’en sort avec 09 députés au moins. Si la machine est bien rodée, Talon aura 56 députés au moins à l’issue des prochaines législatives, soit chaque bloc avec 24, le PRD avec 9, sans oublier les deux autres partis que sont l’UDBN de Claudine Prudencio et la DUD de Valentin Houdé, qui ne seront pas des touristes à cette élection.
Giscard AMOUSSOU
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