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Les ministres en charge de l’éducation ont par correspondance en date du vendredi 20 mars 2020 donné leurs avis au sujet de l’arrêt des cours dans les écoles, collèges, lycées et universités catholiques.
Le directeur national de l’Enseignement catholique qui sollicite un arrêt des cours dans les écoles, collèges et universités de sa confession n’a pas reçu une réponse favorable du gouvernement.
Le directeur national de l’Enseignement catholique a sollicité dans une lettre en date du 19 mars 2020 l’accord des ministres des Enseignements Maternel et Primaire Salimane Karimou ; des Enseignements Secondaire Technique et de la formation professionnelle, Mahougnon Kakpo et de l’Enseignement Supérieur et de la recherche Scientifique Eléonore Yayi Ladékan pour une suspension des cours à compter du lundi 23 mars au lundi 20 avril 2020 en vue de répondre aux doléances des parents d’élèves et des enseignants.
Après avoir examiné la requête, les ministres notifient que « c’est dans le but de permettre une meilleure gestion de la crise sanitaire du coronavirus qui sévit actuellement dans le monde que le gouvernement du Bénin a pris au cours de sa séance extraordinaire du Conseil des ministres du 17 mars 2020, une série de décisions énumérées en onze points largement diffusées en vue de renforcer les dispositions antérieurement prises pour contrer l’épidémie et éviter sa propagation dans notre pays »
Les ministres en charge de l’éducation soulignent que pour l’heure, « l’urgence n’est pas au confinement ou à la mise en quarantaine de la population, d’un groupe cible ou d’une communauté ».
De ce fait, « la prise d’une décision d’arrêt des cours au profit d’un groupe donné ou d’une communauté se traduirait comme une décision sélective et contraire aux principes qui fondent la Constitution béninoise ».
« Mieux, la prise d’une telle décision ne pourrait émaner que du gouvernement, qui dans le cas d’espèce a fait l’option de maintenir ouvertes les portes de toutes les écoles, collèges, lycées et universités tant publics que privés », argumentent les ministres.
Le directeur national de l’Enseignement catholique peut toutefois compter sur l’appui technique des services compétents des ministères en charge de l’éducation ainsi que ceux du ministère de la Santé.
Akpédjé AYOSSO
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