530 visiteurs en ce moment
Pour avoir relayé les propos du procureur de la République jugés tronqués, le journaliste Ignace Sossou en détention depuis quelques mois, a été condamné ce mardi 19 mai 2020 à 12 mois de prison dont 06 avec sursis et 500.000 francs CFA d’amende.
Dimanche dernier, c’est une députée qui a proféré publiquement des injures à l’endroit d’un agent des forces de sécurité en mission dans un centre de vote à Cotonou.
L’outrage à un agent de sécurité dans l’exercice de ses fonctions régaliennes est une infraction de flagrant délit punie par la loi. Il en est de même pour les abus de fonction et de trafic d’influence.
Le spectacle survenu au centre de vote de l’EPP Adogléta à Akpakpa (Cotonou) nécessite que la justice s’y penche. Nul n’est au-dessus de la loi. Mais des personnalités sensés connaître la loi, qui plus est des législateurs, se comportent comme de vils individus.
L’élu du peuple doit être un modèle, et ses comportements doivent servir d’exemples dans la société.
Ce qui s’est passé à l’EPP Adogléta dimanche dernier, est une honte pour l’honorabilité des élus de la huitième législature, et montre que certains d’entre eux méconnaissent la loi.
Le président de l’Assemblée nationale Louis Vlavonou doit prendre la mesure de la situation et corriger le tir. Il importe d’organiser des séances de sensibilisation et de bonnes conduites à l’endroit des parlementaires.
En dehors de la députée qui s’est illustrée par des injures à l’endroit de la police, le parlement béninois a connu des ’’honorables mangeurs d’arachides, tam-tameurs et autres’’.
Autant de déviances, qui doivent amener à enquêter sur la moralité des personnes à élire prochainement à l’Assemblée nationale.
F. A. A.
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel