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Plus de 18.000 enseignants reversés en 2008 sont appelés à composer ce samedi 24 août 2019 sur toute l’étendue du territoire national. Des enseignants de certains départements ont décidé de suivre le mot d’ordre de boycott, par contre d’autres composent normalement.
La police a usé de gaz lacrymogène pour disperser une foule d’enseignants Ace du secondaire qui ont tenu une assemblée générale extraordinaire devant le centre de composition lycée Mathieu Bouké de Parakou jusqu’à l’heure du début de la composition. Un enseignant a été arrêté par la police républicaine. Le calme est revenu et une dizaine d’Ace sont présents dans les salles de composition.
Au Ceg Hubert Maga où les enseignants du primaire composent, aucun incident majeur n’est signalé et la situation est calme.
Dans le département de l’Alibori précisément au CEG 1 Kandi, la situation est critique. Le centre de composition a été militarisé. La police a dispersé un attroupement d’enseignants.
Les forces de l’ordre ont dû faire usage de tirs de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.
Peu d’enseignants composent puisque la plupart ont pris le chemin de leur domicile.
Dans le département du Mono, l’évaluation diagnostique des enseignants se déroule sans incident. Au Ceg 1 de Lokossa, il y a attroupement de part et d’autres mais les forces de l’ordre assurent la sécurité. Au niveau du Ceg 3 de Lokossa, tous les candidats composent normalement.
Dans l’Ouémé, au Lycée Technique de Porto-Novo, certains enseignants protestent également contre la tenue de l’évaluation.
Au Ceg 1 d’Abomey Calavi, dans le département de l’Atlantique, il est noté une participation massive dans les salles de composition et tout se déroule sans trouble.
A.A.A