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Le secrétaire général adjoint du gouvernement, Wilfried L. Houngbédji était ce vendredi 08 octobre 2021 au siège du journal 24HAUBENIN. Au cours de cette visite qui s’inscrit dans le cadre de la séance hebdomadaire avec les médias en ligne au Bénin, le porte parole du gouvernement s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité dont la levée de la mesure d’exportation de produits vivriers.
Selon les explications du porte-parole du gouvernement, deux raisons fondamentales expliquent la levée d’exportation des produits vivriers. Il s’agit de la disponibilité de produits, et la maîtrise des coûts. A en croire Wilfried L. Houngbédji, les prix sont revenus dans les proportions acceptables, ou à peu près à ce qu’ils étaient au moment où le gouvernement prenait la mesure d’interdiction des produits. Avant de prendre cette décision, le gouvernement rassure son porte-parole, a pris le temps d’observer les effets, et d’expliquer par la suite. A l’époque, plusieurs milliers de tonnes de produits avaient été arraisonnés, et dans ce contexte, ç’aurait été « un désastre de laisser faire », a-t-il rappelé.
Selon le secrétaire général adjoint du gouvernement, la pression sur le marché national des produits était tel que si le gouvernement ne prenait cette mesure, la tendance légitime pour gagner un peu plus de sous en vendant aux étrangers l’aurait emportée. « Cela a été fait pour que les produits restent dans le pays dans leur globalité », a-t-il soutenu.
Éviter les sorties incontrôlées, c’était l’option du gouvernement, a rappelé Wilfried L. Houngbédji avant de préciser que les produits qui devaient sortir, feraient l’objet d’un processus particulier, et obtenir l’autorisation. Et le gouvernement pendant la période d’interdiction, a veillé au respect de cette mesure.
La conséquence selon le porte-parole, est que la production nationale est restée « essentiellement » sur le territoire, et entre temps, il y a eu les récoltes qui permettent de renforcer la disponibilité de produits sur le marché.
Étant donné que les produits sont disponibles et qu’il y a moins de tension, et que les prix ont commencé à retrouver leur niveau antérieur, il était temps de procéder à la levée de la mesure d’interdiction d’exportation de produits viviers.
Dans son approche, l’État à l’époque devrait préserver les grands équilibres : permettre à la population de manger à sa faim, et ne pas empêcher ceux qui vivent de l’exportation de ne pas gagner de l’argent, a expliqué Wilfried L. Houngbédji.
F. A. A.
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