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Le séminaire international sur le développement transfrontalier au Sahel lancé hier, mardi, à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou a pris fin ce mercredi 4 juillet 2018. A l’issue des deux jours de réflexion, les participants lancent à travers les conclusions, un appel pressant aux gouvernements des différents Etats, aux autorités administratives, coutumières, communales et aux partenaires techniques et financiers.
Cette Initiative de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO) de l’OCDE, dont le but principal est de proposer une vision alternative des frontières de la région s’est achevée par des conclusions. Il s’agit d’un descriptif sur le mode opératoire de mise en oeuvre des projets transfrontaliers à l’intention d’un ensemble de partenaires financiers.
Durant les deux jours de réflexion, les participants sont arrivés à la conclusion qu’il faut se constituer en réseau pour en finir avec la dispersion des initiatives qui empêchent la construction d’une véritable ambition politiques sahélienne et ouest africaine de coopération transfrontalière. Ils ont demandé à L’UEMOA et la CEDEAO responsables de l’intégration sociale et économique des mêmes peuples de mettre en œuvre un leadership commun, proclamant la coopération transfrontalière, de mettre en œuvre un leadership commun pour placer la coopération transfrontalière au cœur des préoccupations et des financements.
Il s’agit : du fonds fiduciaire d’urgence pour le sahel mise en place par l’Union européenne, de l’alliance pour le sahel, des fonds climatiques et toute autre grande source de financement international.
Par ailleurs il a été décidé le cofinancement du fonctionnement du réseau et l’organisation deux fois par an, d’un panel représentatif des responsables communautaires et nationaux, d’élus locaux, d’organisation de la société civile, des chercheurs, des ONG et des partenaires internationaux.
Il a été souhaité la mise en place d’une plate-forme de concertation et de capitalisation des bonnes pratiques. Les participants ont enfin exprimé leur volonté de voir converger politiquement le processus de décentralisation et d’intégration régionale.
A partir des conclusions retenues, il sera élaboré un document de politique pour une grande coordination.
« Ce séminaire international porte une lueur d’espoir et au-delà de cette lueur, ce séminaire sera le déclencheur du développement transfrontalier au Sahel », a fait savoir Monsieur Abdou Kader Dicko, Conseiller régional de la Direction du développement et de la coopération suisse (DDC).
Marcel HOUETO
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