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Social Watch Bénin organise avec l’appui du Réseau Ouest Africain des Politiques en matière de Drogue (WADPN), d’OSIWA, et de WASCI, un atelier de réflexion sur la prise en compte des directives de la loi type sur les drogues pour l’Afrique de l’Ouest dans les politiques et les législations.
La cérémonie d’ouverture de cet atelier qui s’est déroulé dans la salle de conférence de l’Office Centrale de Répression du Trafic Illicite des Drogues (OCERTID), a connu la présence du Secrétaire Exécutif de Social Watch Bénin, Dieudonné HOUINSOU, du Chef de l’OCERTID, Florent Edgard Agbo, des représentants des structures intervenant dans la lutte contre la drogue et des acteurs intervenant dans la prise en charge des consommateurs des drogues et autres stupéfiants.
L’objectif de cet atelier est de mieux appréhender les contours de la Loi type sur les drogues pour l’Afrique de l’ouest. Il s’agit de mieux comprendre le contenu et de pourvoir tirer l’essentiel, pour mener des plaidoyers.
Selon les explications du secrétaire exécutif de Social watch Bénin, Dieudonné Houinsou, l’Afrique est une plaque tournante du trafic de drogue(…). Au Bénin 45% des usagers de drogue sont des jeunes. « Face aux menaces croissantes que représentent le trafic, la production et la consommation de drogues pour la santé publique, la gouvernance et la stabilité en Afrique de l’Ouest, la commission a réfléchi sur la nécessité de mesures plus humaines , équilibrées et rentables . Cette nouvelle approche basée sur le respect des droits humains et sur la santé des usagers de drogue, fournit les directives sur la manière d’apporter les changements nécessaires aux politiques en matière de drogues dans la région Ouest africain. » a indiqué M. Houinsou. Afin de mieux nous conformer à cette nouvelle approche dans la lutte contre la drogue poursuit-il, « (…) nous invitons tous les acteurs clés intervenants dans la lutte, leaders politiques, OSC, décideurs à se mobiliser pour l’adoption de la ‘’Loi type sur les drogues pour l’Afrique de l’ouest’’ », a-t-il exhorté.
Pour faire en sorte que les conclusions et recommandations de la Commission soient largement débattues et mises en œuvre, il faut une campagne de plaidoyer auprès des gouvernements, des organismes régionaux et internationaux, de la société civile et des médias. C’est donc à juste titre que Social watch a entrepris cette démarche.
Pour le Chef de l’Ocertid, Florent Edgard Agbo qui a animé une communication sur le thème : « Loi type sur les drogues pour l’Afrique de l’ouest : Une opportunité pour les acteurs intervenant dans la lutte d’appeler aux réformes qui tiennent compte des droits humains. », la lutte frontale contre ce fléau est une lutte qui aboutit à des résultats mitigés. « (…) Si nous devons nous en tenir à ce que disent les experts qui ont élaboré cette loi, ils ont parlé d’un échec. Il faut donc trouver des solutions efficiente c’est pourquoi ils ont élaboré ce texte ».
Il a clarifié en précisant que « (…) la loi type, n’est pas une convention, ni un traité mais c’est un document standard avec des directives et des orientations qui serviront d’outil à la décision sur lequel les pays de l’Afrique de l’Ouest doivent se baser pour mettre en place des cadres juridiques qui s’adaptent mieux à la situation ».
Il faut préciser que la loi type vise à harmoniser la politique en matière de contrôle des drogues dans la sous la région. La démarche de Social est de parvenir à tirer la sonnette d’alarme pour que les gouvernants puissent tirer pleinement parti de ce guide, qui fera avancer la région vers un avenir sain pour la population d’Afrique de l’Ouest.
Marcel HOUETO
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