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La cherté de la vie quoique étant la situation commune à tous les pays du monde dont le Bénin et objet d’une tournée d’information du gouvernement dans les communes, n’est pas au rang des premières préoccupations de la population. C’est ce qui ressort des doléances, 1100 au total, recensées par les différentes délégations descendues dans les communes du 12 au 24 mai 2022, selon les explications du secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement Wilfried Houngbédji. C’est le vendredi 03 juin 2022 lors de la rencontre hebdomadaire avec les médias en ligne.
Les populations ont formulé 1100 doléances et préoccupations à l’endroit du gouvernement, selon le point fait en Conseil des ministres le 1er juin dernier de la tournée gouvernementale dans les communes. Au nombre des préoccupations, figurent : la réalisation des programmes et projets prévus au Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) ; la cherté de la vie ; le rapprochement des points de ravitaillement spécifiques en intrants vivriers mis à la disposition des producteurs par le gouvernement à un coût subventionné ; des questions d’infrastructures (routières, en eau potable, électriques) et des considérations spécifiques liées à l’amélioration de la ration servie aux étudiants particulièrement à l’Université de Parakou.
« Quand on a fait le tour et le point, au premier rang des préoccupations des populations, ce n’était même pas la cherté de la vie. C’est venu en 2è ou 3è position et très sérieusement. (…) Si vous avez le détail du compte-rendu, vous verrez que, en tête des préoccupations de nos concitoyens, c’était la réalisation du PAG. Ce qui est prévu pour eux, que ça soit fait : les infrastructures (…) Donc, je vous dis formellement, la cherté de la vie vient en 2è ou 3è position quand on prend la somme des préoccupations », a confié Wilfried Houngbédji, secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, vendredi 03 juin 2022 lors de la rencontre hebdomadaire avec les médias en ligne.
A en croire le porte-parole, l’on peut être surpris par le fait que la cherté de la vie ne soit pas au premier rang des préoccupations des populations, mais rien n’a été inventé. « Dans toutes les délégations, il y avait des statisticiens et il y avait un modèle de rapportage qui doit être coché au fur et à mesure parce qu’on invente rien après. Et, tous les soirs, les délégations faisaient le point », a-t-il indiqué.
Wilfried Houngbédji a donné sa lecture sur le fait que les préoccupations liées à la réalisation du PAG et à ses autres projets ont pris le pas sur la cherté. « Il y a une différence de lecture entre les villes ou les communes urbaines et les communes rurales. Les préoccupations ne sont pas pareilles. Certes, les communes rurales vivent beaucoup plus aussi la cherté de la vie mais pas de la même manière que dans les villes. Et vous-vous en doutez. Cela explique pourquoi à l’arrivée, les préoccupations liées à la réalisation du PAG et autres projets prennent de l’avance sur la cherté de la vie. Peut-être que si on avait une moitié de communes urbaines, la tendance serait inversée », a fait remarquer le secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji. La tournée gouvernementale d’information sur la cherté de la vie a été, selon lui, « un exercice de démocratie populaire et participative ».
Marc MENSAH