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Face à la presse le mardi 11 février 2020, le procureur de la République du tribunal de première instance de Cotonou a révélé les conditions de l’assassinat de la petite Gracia Prunelle dont certains organes devraient servir à faire un savon de chance. Les deux présumés assassins dans les liens de la justice avaient déjà tenté en vain de tuer une prostituée.
« Dans un premier temps, les deux complices ont retenu d’inviter une prostituée à passer la nuit au domicile du charlatan puis d’en profiter pour la tuer et prélever les organes. A trois reprises, ils échoueront dans cette tentative », a révélé le procureur Mètonou. Leur stratégie au départ était donc de solliciter les services d’une prostituée qui devrait être tuée au domicile d’un charlatan. Les deux présumés à savoir un charlatan et un cybercriminel avaient besoin des organes humains pour faire un savon de chance. Le produit devrait aider le cybercriminel à avoir un pouvoir mystique afin de convaincre facilement ses victimes d’escroquerie.
Prêts à tout pour arriver à leurs fins, l’un des complices employé dans une boutique au quartier Missebo a décidé d’ôter la vie à la petite Gracia Prunelle qui était très attachée à lui. C’est à son domicile à Sainte Rita qu’il a égorgé la petite fille de 7 ans.
Présentés au procureur mardi dernier, les deux complices ont été inculpés pour assassinat et pratique de charlatanisme. Des faits qui sont prévus et punis par les dispositions des articles 458, 468 à 471 et 475 du code pénal. « Ils sont punis de réclusion criminelle à perpétuité », a indiqué le procureur.
Le dossier sera vidé lors de la session du tribunal statuant en matière criminelle qui va s’ouvrir en mars prochain.
Le parquet de Cotonou a promis obtenir une condamnation exemplaire.
A.A.A