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Les étudiants de l’Université Senghor d’Alexandrie ont eu une sortie pédagogique sur la ville historique de Louxor de 19 au 22 décembre 2020. Durant trois jours, ils sont allés se ressourcer afin d’amorcer avec sérénité le dernier tournant de leur formation. Cette sortie a permis à chacun d’eux, comme ils l’ont témoigné, de gagner un plus, non seulement sur le plan culturel mais aussi en rapport avec leur domaine de formation respectif.
Louxor. C’est cette ville aux milles merveilles historiques situé à près de 900 kilomètres d’Alexandrie, qui a accueilli, trois jours et trois nuits durant, les étudiants de l’Université Senghor d’Alexandrie. Loin des stresses quotidiens entre résidences-bus-université et inversement, les auditeurs de l’université Senghor, toutes spécialités confondues, ont eu le privilège de visiter des sites touristiques pour se divertir et se donner du tonus. Une initiative du rectorat que Niandou Nassirou, Président du Bureau de Etudiant de l’Université Senghor (BEUS) apprécie à sa juste valeur. ‘’ C’est un sentiment de satisfaction totale que j’ai parce que depuis un certain temps, l’Université a été fermée pour cause de covid-19puis réouverte. Alors les étudiants ont eu cette pression de cours et n’avaient pas assez de temps pour vraiment se divertir. Et là, nous avons pu organiser cette excursion avec l’appui du rectorat qui a fait en sorte que les étudiants puissent s’épanouir. Donc pour l’instant c’est vraiment un sentiment de satisfaction et quand on regarde sur le visage de chacun, on voit des visages radieux. Les gens sont très contents de cette sortie.’’, déclare-t-il avec enthousiasme et reconnaissance. Et cette satisfaction affichée par le Président du BEUS est entièrement partagé par l’ensemble des étudiants. Mais au-delà de cette satisfaction morale, les auditeurs ont eu la chance aussi d’apprendre et de toucher de doigt les faits vécus à travers les livres et autres médias. ‘’ Il s’agit d’une sortie pédagogique à la découverte de l’Egypte. Ce que je peux dire est que le patrimoine culturel de l’Egypte est très diversifié et vraiment très riche. Cette sortie a donc pour moi une valeur symbolique. Au-delà de ce que nous avons appris dans les livres d’histoire, nous sommes venus toucher du doigt la réalité.’’, témoigne David Kinda, auditeur en Gestion de Patrimoine Culturel. De son côté, Sadrac Ngbaléo, auditeur en Management des Entreprises Culturel pense avoir beaucoup capitalisé au cours des visites car, dit-il : « étant un manager culturel, moi je vois tout en termes d’opportunités. Cette visite a été pour moi un choc, car dans mon pays il n’y a pas cette politique de valorisation de nos patrimoines afin de gagner en termes de ressources. » Thierry Joël Naan de Gouvernance et Mangement Public abonde dans le même sens et atteste être impressionné par toutes les activités économiques qui s’organisent autour du Nil. Une situation qui permet à Céder Simon du département Gestion Globale des Risques et Crises d’affirmer que les frontières du banditisme sont éloignées prévenant ainsi des crises dues au chômage de la jeunesse. Pour Firmin Tapé, de la filière Gestion des Aires Protégées et de la Biodiversité, l’aménagement des sites, bien que touristiques, offre un écosystème et un habitat à certaines espèces animales du désert. Il a donc été sidéré par cette faculté des Egyptiens à redonner vie aux espaces aménagés. Enfin, pour des spécialistes des questions de santé publique internationale comme Hadyatou Diallo, même si la sortie est plus touristique, elle a quand même porté son œil de médecin sur certains aspects sanitaires. En effet, étant dans un contexte mondial où la pandémie à covid-19 sévit, elle aurait souhaité qu’il y ait plus de suivi dans le respect des gestes barrières sur les différents sites visités.
Somme toute, cette sortie pédagogique a comblé toutes les attentes des étudiants. Elle leur a permis non seulement de se divertir mais aussi et surtout d’apprendre tout en s’amusant. Chacun s’est retrouvé à travers sa spécialité. Louxor 2020, au-delà d’une sortie de divertissement, est une source où les étudiants ont pu puiser de l’expérience et des leçons. Ils sont donc prêts pour le dernier virage de l’année afin d’aborder le tournant décisif des stages professionnels tout revigorés et requinqués.
Il faut retenir que l’Université Senghor, opérateur direct de l’Organisation Internationale de la Francophonie, s’évertue, depuis 30 ans déjà, à former des cadres compétents à même d’impacter positivement le développement de l’Afrique.
Cokou Romain COKOU
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