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Un atelier a été organisé, mardi 22 juin 2021, sur la coopération décentralisée franco-béninoise. La séance s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de la France près le Bénin Marc Vizy, du ministre des Affaires étrangères et de la coopération Aurélien Agbénonci et des maires des communes du Bénin. L’objectif de l’atelier est de rendre plus dynamique la coopération décentralisée entre le Bénin et la France.
« Se renforcer, améliorer leurs capacités techniques et leur savoir-faire, mais aussi pour constituer avec leurs homologues de la France une force de proposition en vue de mobiliser les ressources sur des projets concrets en faveur des populations ». Tels sont les principaux objectifs visés par l’Association Nationale des Communes du Bénin (Ancb) en organisant l’atelier sur la coopération décentralisée franco-béninoise.
A l’ouverture de l’atelier, mardi 22 juin 2021, à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou, Luc Sètondji Atrokpo, maire de Cotonou et président de l’Ancb, a souhaité que des réflexions approfondies soient menées sur la dynamisation de la coopération décentralisée.
L’ambassadeur de la France près le Bénin Marc Vizy a expliqué qu’« avec plus de 30 coopérations actives qui mobilisent près de 1,3 milliards de FCFA, la France est le premier partenaire et le Bénin est l’un des pays avec lesquels les collectivités territoriales françaises coopèrent le plus ». Le diplomate a plaidé pour que le partenariat s’ouvre sur de nouveaux axes d’intervention tels que le développement durable, la valorisation touristique, le développement des nouvelles technologies.
Aurélien Agbénonci, ministre des Affaires étrangères et de la coopération a rappelé les ambitions du gouvernement pour le compte de ce second mandat en matière de décentralisation. Il s’agit d’« être plus près des préoccupations de nos populations à travers des réformes ambitieuses dans les domaines de la gouvernance locale grâce à un réaménagement des rôles entre élus et les personnels techniques d’appui, dans le domaine de renforcement des capacités opérationnelles de nos Communes, de la transformation du fonds Fadec en un fonds d’investissement qui permettra aux communes de disposer des capacités d’accès et d’autres sources de financement, de lever des financements pour réaliser des infrastructures et projets qui vont dans l’intérêt des populations, dans le domaine aussi de l’intercommunalité pour une meilleure prise en charge des problématiques communes relatives à la gestion des déchets, de la salubrité, de l’assainissement des ressources en eau et à l’éducation ».
M. M.