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Le vendredi 25 septembre 2020, la poursuite d’un contrebandier s’est soldée par un décès non loin du carrefour le Bélier à Agblangandan. Face aux intoxications et montages contre-nature échafaudés, le Commandant des Douanes, Marcellin Laourou, a rétablit les faits, jeudi 8 octobre 2020, dans l’émission « Grand débat » sur CAPP FM
« Aucun douanier ne peut être froidement tué ou abattre un individu », a plusieurs fois déclaré le Chef de l’unité d’intervention rapide des douanes, Marcellin Laourou , jeudi 8 octobre 2020 lors d’une émission radiophonique. Car pour lui, comme le confère la Constitution du Bénin, « la vie humaine est sacrée » et chaque agent s’efforce de la respecter dans l’exercice de ses fonctions. A propos de l’incident d’Agblangandan, l’invité rassure que les tirs de sommation et la poursuite à vue sont permis par les textes, quand le contrebandier fuit les contrôles et ne veut pas obtempérer. Aussi, a-t-il regretté que cette poursuite se soit mal soldée. « L’affaire est pendante devant la Justice, je ne souhaite pas m’étendre longuement sur le sujet », a ajouté Marcelllin Laourou, qui n’a pas manqué de dénoncer l’irresponsabilité de certains contrebandiers agressifs appelés « kamikazes », prêts à tout pour faire passer soit de la drogue, des armes, ou d’autres produits prohibés. Ces derniers n’hésitent d’ailleurs pas , aux dires de l’invité, à porter la main sur les agents de douanes. Pour corroborer ses propos il a rappelé le cas d’un douanier tabassé qui a défrayé la chronique il y a quelques semaines dans l’Ouémé. « Il y a souvent des complicités, et les contrebandiers sont très bien organisés et nous donnent du fil à retordre », dénonce le Chef de l’unité d’intervention rapide. Au nom de la sécurité des populations, il les a invités à ne plus fuir, mais plutôt à chercher dans tous les cas à faire des transactions et à négocier à l’amiable avant que certains cas ne soient portés devant le Procureur de la République. Par ailleurs, les réformes opérées depuis l’avènement du régime Talon ont, selon lui, permis de dématérialiser les processus. « C’est le système qui donne désormais automatiquement les tarifs à payer », a-t-il déclaré. Pour le reste, les douanes béninoises s’alignent sur le Tarif extérieur commun appliqué dans l’espace Cedeao. Aussi a-t-il précisé que depuis le début de la pandémie de Covid 19, il y a une exonération de 30% sur toutes les transactions décrétée par le gouvernement pour compenser pertes et manques à gagner.
Paul Tonon
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