453 visiteurs en ce moment
Les cadres du Comité quadripartite sur la mise en œuvre du Programme National d’Alimentation Scolaire se sont retrouvés le vendredi 17 juillet 2020. Objectifs : faire un bilan des actions menées à mi-parcours mais aussi des propositions au Programme alimentaire mondial (PAM) pour une meilleure harmonisation de la mise en œuvre du Programme des cantines scolaires au Bénin. La rencontre s’est déroulée au siège du PAM, à Cotonou.
Le Programme National d’Alimentation Scolaire mis en œuvre par le Bénin doit aller au-delà de combler les attentes de tous, mais faire également école dans d’autres pays. Ce challenge tient à cœur au Programme alimentaire mondial (PAM), à qui la gestion de ce programme a été confiée depuis plus de 3 ans.
C’est la synthèse qui se dégage de la tenue de la réunion du Comité quadripartite pour l’harmonisation de la mise en œuvre de la cantine scolaire qui a eu lieu vendredi dernier. Aux dires du Coordonnateur Salian Sékou Kouyaté, ce comité est créé pour harmoniser et faire une synergie d’actions des principaux acteurs qui sont impliqués directement dans la mise en œuvre de la cantine scolaire. « Le PAM seul face aux défis de la cantine scolaire, ce n’est pas évident que nous maîtrisons les facteurs internes qui sont à nos portées et les facteurs externes qui relèvent des partenaires de ce comité. Si chacun agit de façon isolée, il n’y aura pas un espace de coordination, de concertation de communication, même si le programme réussit, il ne sera pas optimisé au maximum. C’est la raison pour laquelle, le Représentant résident du PAM et la présidente de la Cellule présidentielle de suivi de la formation et de l’enseignement supérieur, ont cru important de mettre sur pied un cadre de concertation », a expliqué M. Kouyaté. Composé de huit hauts cadres, cette structure est constituée de deux représentants du PAM, de deux membres de la Cellule, de deux représentants du Memp et de deux représentants des Ong partenaires.
Ce cadre de concertation est chargé de réfléchir sur l’amélioration de l’implication des communautés (solutions durables) pour accompagner les cuisinières. Il a pour rôle de répertorier les forces et les faiblesses et proposer des actions pour l’amélioration de la stratégie globale du Pnasi ; de revoir la liste des écoles bénéficiaires (éliminer les doublons…), de mener des réflexions pour le renforcement des capacités des agents de terrain. Il a pour mission de proposer des solutions pour la sécurisation des vivres dans les écoles pour mettre fin aux cas de cambriolages, d’apporter son appui au processus d’élaboration du modèle national d’alimentation scolaire au Bénin et de faire des réflexions en amont sur l’adoption d’une loi sur l’alimentation scolaire.
A cette réunion qui a connu la présence de tous les membres, les participants ont eu à faire le point de ce qui a été fait jusque-là au niveau des cantines scolaires. Ils ont également fait des projections, définir des actions pour qu’il n’y ait pas les mêmes choses de part et d’autres.
Le succès du programme est l’affaire de tous…
A l’entame des travaux, le Représentant Résident du PAM, Guy Adoua, a rappelé l’obligation de continuer la mise en œuvre du Programme National d’Alimentation Scolaire malgré la crise sanitaire liée au Coronavirus. Il est revenu sur le contexte de la création du comité qui a-t-il précisé, n’est pas une instance de décision mais plutôt un creuset de réflexion qui soumettra des propositions au PAM pour améliorer la mise en œuvre du programme.
« Ce qui nous réunit ensemble, c’est un grand défi et ce défi nous amène à nous retrouver autant que possible pour nous assurer que nous sommes sur la bonne voie. Nourrir les enfants, c’est toute une responsabilité. (…) Je suis le plus heureux pour que nous puissions nous retrouver autour de cette table parce que nous avons tous des grandes responsabilités. Nous avons une contribution à apporter et en mettant en place ce comité, ce cadre de concertation de travail, cela nous amène vers le succès de ce programme. Mais aussi cela constitue une école. Avec cette organisation, nous n’avons pas le droit d’échouer. Il ne s’agit pas d’aller copier un modèle ailleurs. Ce cadre permettra de valider un modèle qui tiendra compte des réalités du pays », a indiqué M. Adoua, qui remercie tous les participants pour leur disponibilité et compte sur leur détermination.
Le Représentant Résident du PAM a exprimé son souhait de voir cette gestion laisser des empreintes avec ce programme d’alimentation scolaire et que ce programme reste viable et durable et qu’il serve les enfants sur plusieurs années. « Nous devons payer les prix nécessaires pour en arriver là. Trois ans après, on doit déjà cerner les problèmes et les résoudre », a-t-il conclu.
Juliette MITONHOUN
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel