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Le recteur de l’Université d’Abomey-Calavi Maxime da-Cruz s’engage à relever plusieurs défis pour une meilleure formation académique. Il a fait part des actions prévues pour la nouvelle année lors des échanges de vœux de la communauté universitaire ce lundi 13 janvier 2020. Les étudiants n’ont pas manqué de faire des doléances pour une université prospère.
Au titre de l’année 2020, l’équipe du recteur de l’UAC Maxime da-Cruz envisage de reprendre la formation pédagogique continue, le renforcement des dispositifs pour la recherche scientifique, la valorisation des résultats de recherche, l’accompagnement des unités de formation tant dans leurs structurations que dans leurs activités. Aussi devra-t-elle explorer les chantiers de renforcement des services à la communauté, l’amélioration de la capacité de mobilisation de ressources additionnelles, la dynamisation de la coopération nationale et internationale, la construction d’un nouveau bâtiment administratif pour les services du rectorat, et la réalisation de bancs publics.
« Je vous rassure que mon équipe et moi continuons les négociations pour la normalisation de la situation. Alors cultivons le dialogue entre nous et avec toutes nos autorités de tutelle dans la confiance réciproque pour que les voix des uns et des autres contribuent à ramener l’assurance, la paix et la stabilité dans notre communauté afin de mieux assurer notre participation à la construction nationale », a déclaré le recteur.
Mettant en exergue quelques réformes, il souligne que l’Etat a le plein droit de s’assurer que ses institutions d’enseignement supérieur fonctionnent selon ses visions et ses orientations. Il s’agit de la suspension des élections dans les universités nationales du Bénin et la fixation des quotas dans le cadre des reclassements après inscription aux différents concours d’aptitude du Cames.
« Les vœux formulés sont chargés d’une énergie spirituelle et émotionnelle créatrice non seulement des valeurs morales mais aussi de toutes les dimensions de l’existence humaine et sociale, et ne sauraient manquer de réalisation. Y croire signifie travailler », a souligné Maxime da-Cruz.
Le porte-parole des étudiants Nourou Ouinsavi a confié les doléances de ses camardes au premier responsable de l’UAC. Il s’agit par exemple du respect de l’arrêté 034/2013 portant fixation des frais de délivrance des actes administratifs, le repli des forces de sécurité du campus en respect du principe de la franchise universitaire, et la reprise des services sociaux.
Le représentant du personnel Bruno Ahouangbégnon a exposé les souhaits des agents qui se résument entre autres, au payement des primes, et à la qualité des prestations des compagnies d’assurance.
G.A.