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Les travaux de la 18ème session du Centre international de formation des avocats francophones (Cifaf) ont été ouverts lundi 19 août à Cotonou. Présidée par le ministre de la Justice et de la Législation, Maxime Séverin Quenum en présence du directeur du Cifaf, l’ancien bâtonnier Jacques Miga, cette session se déroule du 19 août au 13 septembre 2019.
« La déontologie de la profession, le droit processuel, la pratique professionnelle avec un accent particulier sur la pratique du droit communautaire Ohada ». C’est sur ces centres d’intérêt qu’est axée la formation initiale organisée par le Cifaf.
16 pays d’Afrique francophone sont représentés à ladite session.
Le bâtonnier Yvon Détchénou souligne que « La formation permet de progresser, de mieux appréhender les difficultés rencontrées quotidiennement dans l’exercice de notre profession. Elle permet aussi de satisfaire notre curiosité pour saisir l’évolution législative, jurisprudentielle et doctrinale qui caractérise le droit aujourd’hui et les nouveaux marchés du droit que cette évolution impose à notre pratique ». Cette proposition est désignée « Promotion Monsieur Bertin Cocou Amoussou ».
S’adressant aux récipiendaires, le directeur du Cifaf dira : « Vous avez été choisis par vos barreaux respectifs pour y prendre part. Soyez-en fiers. Car désormais, vous appartenez à cette grande famille qu’est le Cifaf ».
A l’endroit du Garde des sceaux, il déclare : « Le Cifaf est honoré et je me réjouis en particulier de votre présence à cette cérémonie. Cela témoigne de l’importance que le gouvernement accorde à la formation des avocats ».
Il a par ailleurs, salué l’Ecole régionale supérieure de formation des magistrats (Ersuma) et l’Organisation internationale de la Francophonie pour leur soutien renouvélé à l’organisation des formations du Cifaf. « La formation continue est pour les avocats ce qu’est la maintenance pour les appareils››, a souligné le ministre Maxime Séverin Quenum. Pour le ministre de la justice, cette 18ème session du Cifaf s’ouvre dans un contexte particulier lié, entre autres, au dynamisme et à l’ambition du Cifaf de réussir une intégration africaine effective autour du droit communautaire. « Je voudrais vous inviter à suivre avec le sérieux qui caractérise l’avocat. Car notre métier est celui qui nous apporte, à titres personnel et collectif, notre raison de vivre », a-t-il martelé.
G.A.
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