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Le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, a ouvert ce mardi 26 juin 2018, un atelier pour l’évaluation du contentieux électoral des élections municipales, communales et locales de 2015. L’objectif de ces travaux, est d’évaluer les différentes actions menées par la Cour à travers le dispositif mise en place pour contrôler les comptes de campagne, gérer le contentieux électoral puis relever les difficultés rencontrées en vue de tirer les enseignements qui s’imposent. Il s’agira également au cours des travaux, de proposer les mesures correctives nécessaires pour plus d’efficacité.
Pendant trois ans, souligne le président, la Cour suprême a été au cœur du délicat et volumineux contentieux des élections locales de 2015, traitant et démêlant les recours les uns aussi complexes que les autres. « Ce fut des moments d’intenses activités », a ajouté Ousmane Batoko. Au terme des travaux, des propositions seront également formuler pour la relecture du code électoral, au regard des difficultés d’application de certaines de ses dispositions, renseigne-t-on. Cet exercice permettra de distinguer les forces et faiblesses du dispositif autrefois, mis en place par l’institution, de capitaliser les acquis et de colmater au besoin les brèches, aux fins de l’améliorer et d’envisager à l’avenir un départ plus efficient, gage de succès et de pérennité.
Pour ces élections, près de 2000 arrêtés ont été rendus dans le cadre du contentieux né desdites élections.
Cet atelier a connu la présence de M. Yves Doutriaux, Conseiller d’Etat de France et des membres des institutions impliqués dans l’organisation desdites élections.
Les travaux s’achèvent ce jeudi 28 juin 2018.
F. A. A.