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Le ministre de l’Energie, Jean Claude Houssou, était lundi 16 avril 2018 sur les plateaux de la télévision nationale dans le cadre du bilan des actions menées par l’Exécutif. L’autonomisation énergétique était à l’ordre du jour où l’invité à mis en exergue le dynamisme du gouvernement à mettre définitivement fin aux coupures intempestives.
Le ballet des ministres du gouvernement continue son périple. C’est le tour de Jean Claude Houssou d’informer le peuple béninois sur les actions menées par le gouvernement via son département ministériel pour apaiser les populations en matière de coupures sévères. Tout développement passe par la disponibilité permanente et à temps de l’énergie électrique. Convaincu de cette réalité, le gouvernement de la Rupture a déjà pris ses responsabilités au lendemain de son accession à la magistrature suprême. Eminent cadre supérieur, Jean Claude Houssou gère avec dextérité l’avenir énergétique du Bénin à travers son département ministériel.
Le secteur énergétique au Bénin se trouvait dans un état dégradant, du fait de la mauvaise gestion des différents régimes précédents.
La Société béninoise d’énergie électrique (Sbee) n’arrivait pas à répondre favorablement aux demandes malgré les factures exorbitantes que dénoncent au quotidien les consommateurs. Le gouvernement du Nouveau départ a donc pris à bras le corps cette difficulté afin de permettre aux populations de disposer de l’énergie 24h/24.
Une vision progressiste
Le gouvernement a prévu injecter 761 milliards de francs CFA pour soulager le secteur de l’énergie au terme des cinq années de gestion. Ce objectif qui se réalise petit à petit a permis d’atteindre 150 mégawatts en moins de 06 mois. La réhabilitation de 30 mégawatts de différents groupes à Parakou, Porto-Novo et Natitingou sera bientôt une réalité. « Le secteur de l’énergie au Bénin présente aujourd’hui un visage sécurisé grâce à l’appui de la Banque mondiale », a déclaré le ministre. Selon Jean Claude Houssou, « bien des actions sont en cours pour qu’on offre le meilleur au peuple béninois qui selon, le Président Talon, mérite mieux ». Le gouvernement travaille à l’amélioration du réseau et la qualité de la distribution de l’énergie. Il affirme que toutes les actions où toutes les réformes menées dans ce secteur par le gouvernement visent un seul objectif. Il s’agit de « mieux servir nos compatriotes et faire en sorte que l’énergie soit disponible en quantité en qualité et à l’heure », précise-t-il. Une commission parlementaire est en train de se pencher la question des 44 milliards FCFA du contribuable qui seraient partis en fumée à la Sbee. Mais pour le moment, le gouvernement travaille à redonner vie à cette structure.
La prouesse énergétique
Dans le souci de faire de la Sbee une entreprise moderne et championne, le gouvernement a entrepris d’effacer la totalité des dettes de la Sbee vis-a vis de l’administration publique, soit 18 milliards FCFA d’une part, de payer par anticipation la consommation de l’administration publique et de recourir à la gestion déléguée pour se procurer les services et l’expérience d’une entité internationale reconnue pour son expertise aux fins d’atteindre ses objectifs de performance. Il explique par ailleurs que la délégation n’est pas une privatisation. « Dans le cas d’une délégation, l’État demeure propriétaire de l’entreprise tout en confiant la gestion à une entité reconnue pour son savoir-faire et son expertise ». Il fait remarquer que l’électricité a un coût et à un moment donné, il faut se mettre autour d’une table pour voir si le coût de production de l’électricité correspond au moins au prix de vente. C’est d’ailleurs sur ce point que le gouvernement travaille d’abord à garantir la qualité et la disponibilité de l’électricité. Pour Jean Claude Houssou, « le taux d’accès va augmenter ». Le Bénin a selon lui, beaucoup d’investisseurs qui épousent notre vision et qui accompagnent cette dynamique. Selon lui, le taux de progression varie entre 8 et 10% conformément à la vision du gouvernement pour le secteur énergétique d’ici à l’horizon 2035. « D’ici à l’horizon 2020, c’est d’un minimum de 400 mégawatts dont notre pays disposera pour le bonheur de nos concitoyens », renchérit-il.
Giscard AMOUSSOU
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