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La directrice générale de la société Dayo Group Bénin, Deborah GNAGNE a été interpellée à sa descente d’avion le lundi 14 octobre 2024 aux environs de 23h 30 à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. La société ASK GRAS SAVOYE lui reproche d’avoir démissionné et quitté l’entreprise avec son portefeuille client. Il lui est également reproché d’avoir recruté ses anciens collègues. De ce fait, elle a été traduite au Tribunal de Commerce de Cotonou où son ex employeur lui réclame des dommages et intérêt. Alors que la cause est toujours en cours sous le numéro BJ /e -Tcc 2024/0203, le même différend est porté devant la brigade économique et financière. Une manœuvre qui vise à rendre pénale une affaire civile. Un pure acharnement judiciaire, une manière de « casser » « d’humilier » voire « étouffer » une jeune femme dont la capacité managériale qui va au delà de nos frontières fait la fierté de la jeunesse africaine.
Pourquoi ouvrir une procédure pénale dans une affaire en cours devant le tribunal de commerce ? Même si aucune procédure ne l’interdit, cette pratique manque d’élégance….On ne peut arrêter et maintenir en garde à vue quelqu’un qui dispose d’une garantie de représentativité sur le territoire national.
En effet, tout porte à croire que le différend qui oppose la directrice générale de la société Dayo Group Bénin, Deborah GNAGNE, à la société ASK Gras Savoye relevé d’une manoeuvre orchestrée aux fins de vengeance. Partie de la société ASK GRAS SAVOYE pour créer sa propre boîte, il est aujourd’hui reproché à Deborah GNAGNE d’avoir recruté ses anciens collègues de travail ( tous démissionnaire de ASK GRAS SAVOYE) et d’utiliser des biens de son ex employeur pour ses propres opérations.
Selon les faits rapportés par Me Romeo Godonou, dame Deborah GNAGNE a été interpellé à sa descente d’avion après une mission en Côte d’Ivoire le lundi 14 octobre 2024 aux environs de 23h 30, par les éléments de la Brigade économique et financière (BEF), sans qu’aucun motif précis ne lui ait été notifié. Informés de la situation le mardi 15 octobre 2024, ses employés ainsi que la directrice générale adjointe et son assistante se sont rendu à la BEF pour avoir des informations, et tenter de la rencontrer, mais sans succès. Dans le cadre de l’enquête, les policiers se seraient rendus dans les locaux de la direction générale de DAYO accompagnés de la directrice générale pour procéder à une perquisition. Par la suite, le reste du personnel a été convoqué pour une audition dans l’après-midi, leurs téléphones portables saisis. Tous les agents de la société DAYO selon l’avocat, ont été auditionnés et mis sous convocation pour le jeudi 17 octobre 2024, puis au vendredi 18 octobre 2024 à 15h.
Selon l’avocat, ces agissements contre l’entreprise DAYO et sa directrice générale, ainsi que ses employés, s’apparentent à de l’acharnement quand on sait qu’il s’agit d’une affaire commerciale qui est déjà devant le juge du tribunal de commerce.
Nous y reviendrons car il en va de la crédibilité du climat des affaires en République du Bénin
Paul Tonon
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