959 visiteurs en ce moment
Les candidats au baccalauréat 2018 plancheront dans quelques semaines.
Les candidats ont déjà commencé à retirer leurs convocations depuis, le jeudi 7 juin dernier.
Dans un communiqué, le directeur de l’Office du baccalauréat, Alphonse da Silva, explique quelques points de l’organisation et des dispositions prises pour que cet examen national se déroule dans les meilleures conditions.
« Cette année, le taux général de candidature est moins élevé. L’année dernière, nous avions eu plus de 115 000 candidats. Cette année, nous aurons 108 000 candidats », a déclaré le directeur de l’Office du Bac. Selon lui, cette baisse s’explique d’une part par le fort taux d’admission qu’il y a eu l’année passée et d’autre part, par le fait que les candidats, leurs parents et les enseignants respectent effectivement les consignes qui sont données pour que les candidats qui ne sont pas bien préparés, ne se présentent pas au baccalauréat pour un pèlerinage ou un échec. « Lorsque vous allez au baccalauréat, c’est pour réussir. Donc les candidats et leurs parents en ont pris conscience », a-t-il martelé.
Parlant des mesures prises pour que cet examen se passe dans les meilleures conditions, le directeur a annoncé que de nouveaux centres ont été ouverts à savoir les centres de Boukoumbé et d’Agouagon. Aussi, il y a-t-il une collaboration entre les trois ordres d’enseignement notamment ceux du secondaire qui sont à plus de 75 % les acteurs intervenant dans le Bac, les inspecteurs, sans oublier les enseignants du supérieur et du primaire qui interviennent respectivement en tant que superviseurs et dans le secrétariat. « Nous sommes en bonne relation et avec eux, nous discutons de l’amélioration des conditions dans lesquelles se déroule cet examen », a-t-il expliqué. Il a mentionné qu’il est à la phase de tirage des épreuves issues du tri. Ces épreuves qui tiendront compte de l’ambiance nationale sans dégrader la qualité de ces dernières. « Les candidats auront des épreuves à leur portée et le candidat moyen devrait réussir », a-t-il affirmé.
Abordant les réformes pour garantir la sécurité complète de l’examen du Bac, Alphonse da Silva a avoué que depuis quelques années, il n’y a plus de fraudes, de fuite de sujets parce que les précautions qui sont prises en amont sont très méticuleuses. « Je reste convaincu que la préparation du baccalauréat béninois est un travail fait dans la plus grande sécurité. C’est pourquoi, ce Bac est toujours convoité dans la sous-région », a-t-il ajouté.
Les candidats notamment ceux du public, ont subi trois mois de grève et ont connu une année scolaire secouée. Les compositions étaient normalement prévues pour le 18 juin et reportées pour le 16 juillet. A cet effet, le directeur rassure les candidats en ces termes « (...) nous tenons compte de ces situations pour mettre les candidats dans des conditions physiques et psychologiques optimales pour leur réussite. Les épreuves ne sont donc pas choisies au sort mathématiquement ». M
da Silva remercie tous ses collaborateurs et les exhorte à plus d’abnégation pour vaincre tout ce qui pourra constituer une barrière tendant à hypothéquer la réussite des candidats.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel